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Dépourvu de vision, d’émotion et avec assez peu de musique finalement, ce tour du monde des opprimés en compagnie du chanteur brésilien ne vaut pas le prix du billet.
Toutes les critiques de Viramundo : un voyage musical avec Gilberto Gil
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si la mise en scène se grippe, à certains moments, on l'oublie devant les propos alliant politique et musique de ce personnage généreux et sincère.
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Ministre de la Culture de Lula jusqu'en 2008, Gilverto Gil n'a perdu ni le feu sacré ni sa voix. Dans ce beau documentaire de Pierre-Yves Borgeaud, il parcourt le monde à la rencontre des minorités ethniques malmenées.
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A partir de ces pérégrinations, où alternent rencontres protocolaires et concerts impromptus, le cinéaste brode un portrait de Gil en "retourneur de mondes". S'il ne rend guère justice à son génie musical, le film laisse entrevoir le politicien qu'il fut, affable et fin diplomate, défenseur avisé des nouvelles technologies et des identités mouvantes.
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Le documentariste Pierre-Yves Borgeaud a suivi Gilberto Gil, chanteur brésilien engagé, lors d'une tournée dans l'hémisphère Sud (Australie, Afrique du Sud). Echanges musicaux avec les habitants, où la guitare se mêle à des instruments traditionnels, tel le didgeridoo. Des séquences envoûtantes.
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Sans approfondir les thèmes de la ségrégation ou de la création, le film réserve des moments rares, autour de la personnalité attachante d'un artiste multifacette.