-
Chanteuse, peintre et activiste, Violeta Parra était une figure du folk chilien. S’il fallait lui trouver un équivalent, ce serait l’Américain Woody Guthrie, avec qui elle partageait une même conception de l’engagement politique et esthétique : il devait être total et inconditionnel. Le film évoque sa vie, sans jamais chercher à l’embellir, à travers une série de flash-back articulés autour d’une interview qu’elle avait donnée pour la télé. On découvre un personnage au caractère très affirmé, exigeant des autres autant que d’elle-même, à savoir l’impossible. Elle se suicida en 1967, à l’âge de 50 ans.
Toutes les critiques de Violeta
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Avec plus de trois mille oeuvres diverses et variées, Violeta reste et restera l’intemporelle figure chilienne. Un morceau sans fausse note pour cette envolée poético-cinématographique.
-
Apre et poignant, rigoureux et lyrique quand il le faut, interprété avec une rare intensité par Francisca Gavilán, le résultat braque un captivant projecteur sur une femme, une artiste et un pays que les soubresauts de l’histoire n’ont jamais épargnés.
-
Le film ne ressemble en rien à "La Môme" et partage plutôt des similitudes avec "I'm NotThere" de Todd Haynes, qui savait comment présenter un artiste peuplé à l'intérieur de lui-même.
-
Si ce portrait de la chanteuse chilienne, disparue en 1967, pèche un peu par son style, il révèle une grande actrice et des chansons à la poésie pénétrante.
-
Andrés Wood réussit ainsi à dresser un portrait fascinant d’une artiste complexe et s’illustre au passage dans le genre si compliqué du biopic musical.
-
Ce film d'Andres Wood est le contraire d'un biopic hagiographique. Il restitue l'histoire de Violeta : vivante, emportée, recueillant les chansons des vieux, grande amoureuse, mère en dent de scie, elle qui chanta "Gracia a la vida".
-
Ce film intense est un magnifique hommage à cette grande artiste qui écrivit un jour : "Gracias a la vida" et qui fut avec Mercedes Sosa, Oum Kalsoum et Edith Piaf, un des grande voix du siècle dernier.
-
Loin de toute hagiographie, Andrès Wood en tire un portrait à l'eau-forte, à la mise en scène tour à tour terrienne et onirique, labourée de chants superbes. Mais une narration parfois fumeuse et une héroïne décidément revêche en tempèrent la beauté formelle. Dommage.
-
Une reconstitution réglementaire et néanmoins attachante.
-
Biopic sur la chanteuse folk chilienne Violeta Parra, le film d’Andrés Wood n’en a pas les symptômes habituels. Ne cherchant pas à perpétuer le mythe, le réalisateur se débarrasse d’artifices encombrants pour se mettre à hauteur de femme et saisir toute la douleur sourde qui n’a jamais cessé de nourrir cette artiste polyvalente.
-
On ne demande qu'a découvrir Violeta... sauf que le film conçu en un enchevêtrement délirants de flashbacks brouille toutes les pistes.
-
Chanteuse et peintre proche du peuple, Violeta Parra fut à la fois la Joan Baez et la Frida Kahlo du Chili. Francisca Gavilan incarne son destin tragique comme si sa vie en dépendait. Mais l'actrice ne peut à elle seule sauver ce biopic plombé par un récit alambiqué et une mise en scène poseuse.
-
L’histoire intrigante d’une star chilienne de la chanson, sabotée par un biopic indigent.