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Le vent souffle par bourrasques, les éléments se déchaînent, et chaque personnage semble au bord de la rupture, affective ou matérielle. Il est principalement question d’argent, mais aussi d’amour. L’éventuel lien entre les deux apparaît avec humour dans une scène de sexe sur tapis de biftons. Un peu polar, un peu comédie sociale, Vent mauvais est un premier film fin, qui s’appuie sur des personnages bien écrits et des acteurs remarquables. Et s’abstient soigneusement de toute leçon de morale : chacun a une honnêteté à géométrie variable, mais personne n’est jugé. Ça repose !
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Dans ce premier film attachant, polar sans détective et wester sans chevaux, règne une drôle d'ambiance, tantôt inquiétante et tantôot poétique. Une fable contemporaine où il est aussi question d'amour.