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Empruntant au whodunit, au suspense Hitchcockien, à la comédie romantique bobo, voire rohmérienne, et même le temps d’une scène à la comédie musicale, "Valentin Valentin" synthétise tout le savoir-faire d’un auteur qui maîtrise parfaitement les codes du cinéma d’auteur qu’il transcende avec fraîcheur et jubilation.
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Des adaptations de polars (Agatha Christie) signées Pascal Thomas, si elle est la plus désirante, "Valentin Valentin" est aussi la plus détraquée, violente, entre autres avec le personnage d’une voisine qui se tue à coups d’alcool. C’est aussi le plus décalé, par refus du décalage.
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Un vaudeville moderne qui semble inspiré et croustillant, mâtiné d’intrigue policière, et porté une bande-son virevoltante ainsi qu’un casting aux petits oignons !
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La galerie de portraits est volontiers pittoresque, chaque acteur composant avec un plaisir communicatif. L'intrigue policière ? Comme lorsqu'il adapte Agatha Christie, Pascal Thomas s'en moque un peu. Ce qui l'intéresse, c'est la comédie très humaine avec sa part de chagrin, de vie plus ou moins ratée, de croyance malgré tout dans un certain art de la civilité. Ce n'est pas grand-chose et c'est beaucoup à la fois. Ce serait idiot de s'en priver.
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Très vite, malgré le charme de la composition de Vincent Rottiers, malgré quelques belles idées de casting, on se repère plus facilement grâce aux incohérences ou aux outrances du scénario que par le mouvement naturel de l'intrigue et des personnages.
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Pascal Thomas façonne un puzzle attachant, foutraque, semé de bons mots. De quoi opposer une saine et joyeuse résistance à l'indifférence et au conformisme ambiants.
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Un film policier avec un début qui part sur les chapeaux de roue mais qui malheureusement ne tient pas la distance. Très vite l’intrigue retombe comme un soufflé pour reprendre un peu de vie à la fin mais il est déjà trop tard, vous aurez déjà décroché. Un bon point toute fois pour l’humour qui rythme le film.
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Que sauver de cette fresque abracadabrantesque, qui se veut débordante de fantaisie et lorgne du côté du polar comique ? Pas grand-chose, sinon l'interprétation des acteurs, Marilou Berry surtout, et aussi Marie Gillain, à croquer en bourgeoise nympho.
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Ce nouveau whodunit aligne sans passion les rebondissements de boulevard, mis en scène avec une nonchalance manifeste. Une galerie grossière de personnages (une femme alcoolique, une nympho hystérique), filmés sans la moindre note d’empathie.