Toutes les critiques de U.V.

Les critiques de Première

  1. Première
    par Nicolas Schaller

    (...) On ne sait jamais où va frapper UV. Gilles Paquet-Brenner en joue, plutôt bien dans un premier temps. Le cul entre plusieurs serviettes (drame polardeux, satire de moeurs et thriller psy), il parvient à instiller une ambiance délétère, où la blancheur froide et aveuglante du décor semble masquer de brûlants désirs et sombres desseins. Mais, au fur et à mesure que les fins maux de l'histoire nous sont révélés, se fait jour l'impuissance de ce film cramé par un scénario qui frise l'insolation. Un coup dans l'eau.

Les critiques de la Presse

  1. Elle
    par Anne Diatkine

    On a peur tout le temps, mais on ne sait pas pour qui, ni d'où vient le danger. C'est un huis clos à ciel ouvert, avec la ligne d'horizon pour barrière, dans une famille richissime en vacances. On aime ce calme envoûtant et à contre-emploi qui laisse le temps d'observer une distribution éblouissante: Jacques Dutronc et Marthe Keller, parfaits dans leur numéro de duettistes dont les rouages sont perturbés par l'intrus, mais aussi Laurat Smet et Anne Caillon, impeccables commentatrices, et Pascal Elbé, retors.

  2. Le JDD
    par Carlos Gomez

    C'est un film pétri d'influences au fort parfum de déjà-vu. Une histoire où la chaleur rend fou et peut pousser au meurtre comme chez Albert Camus. Le film de Gilles Paquet-Brenner ne sent pas le souffre, mais parvient à créer une atmosphère intriguante en s'appuyant plus volontiers sur ce que disent les images que les mots.

  3. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Bardé de belles références (Clément, Deray, Chabrol), ce thriller "social" prend trop la pose pour en imposer.

  4. Paris Match
    par Alain Spira

    S'inspirant de "La piscine" de Jacques Deray ou du "Talentueux Mr. Ripley" d'Anthony Minghella, ce thriller estival se prend les pieds dans les clichés. Les ficelles de l'histoire se voient tout de suite comme un string blanc sur une fesse bronzée, quant aux dialogues, ils sont aussi profonds qu'une piscine... On se demande ce que Dutronc est allé faire dans cette galère, même si c'est un Riva en acajou. Seul Pascal Elbé échappe à l'insolation cinématographique en jouant un con avec beaucoup d'intelligence.