-
Tentant une nouvelle fois de traiter un sujet de comédie sociale anglaise sur le mode du gros cinéma populaire, Onteniente trouve un petit équilibre et signe une comédie sans éclat, mais honnête et tenue.
-
Un film laborieux sauvé par le talent de ses comédiens.
-
On était prêt à rire des déboires de ces parieurs incarnés par une brochette d’acteurs qu’on adore. Mais les dialogues manquent de pépites et les personnages, croqués à la va-vite, de truculence. Du coup, l’interprétation n’est pas au top. Reste quelques scènes de courses hippiques, Vahina Giocante, parfaite en cavalière mutique et Sergi Lopez, très drôle en dresseur ronchon.
-
Les acteurs ne ménagent pas leurs efforts et offre même quelques bons moments de comédie, sans jamais parvenir à lâcher tout à fait les chevaux.
-
Avec un scénario aussi convenu Turf sera sans doute diffusé à une heure de grande écoute sur une chaîne privée et les enfants de 2014 connaîtront le confortable ennui qui berçait leurs parents au temps de l'ORTF.
-
C’est louable de rendre hommage au cinéma d’Yves Robert et de Gilles Grangier mais il aurait fallu un scénario plus solide et des persos plus consistants. Restent à se mettre sous la dent quelques bonnes compos de Baer et Chabat mais le bilan est maigre.
-
Dans Turf, quatre potes, qui se sont connus dans un club amateur de foot, passionnés de courses équestres partagent un cheval en quatre en même temps que le lot de galères qui va avec. Bienvenue dans la France pastis, quinté et saucisson, bienvenue dans l’univers de Fabien Onteniente. (...) Si Camping vous a fait mourir de rire ou si Jet Set vous a fait rêver, Turf est pour vous.
-
Malgré le casting alléchant et en dépit de la contribution d'Alain Chabat au scénario, Turf patauge dans la gadoue du début à la fin. Pas drôle, mal filmé, farci d'apparitions de "guest-stars", ce navet plaira éventuellement aux abonnés du PMU. Et encore...
-
Tiens, un film avec Edouard Baer et Gérard Depardieu, comme c'est original ! Si la comédie franchouillarde et les castings vus et revus vous gonflent, passez votre chemin...
-
Pas de scénarion, pas d'humour pour cette histoire (...) Dommage pour nous et pour les acteurs qui ont misé sur le mauvais cheval.
-
par Ariane Valadié
Toutes les critiques de Turf
Les critiques de la Presse
Cette comédie ne casse pas trois pattes à un canasson.
Tout est moche dans Turf, de l’image à la brillance très nouveau riche à la vision de l’amitié d’une beauferie sans limite. Et rien n’est drôle dans cette comédie surgelée qui ferait presque préférer le cheval en lasagnes qu’en star de ciné. Quitte à pondre un slogan débile, le distributeur aurait pu choisir quelque chose de moins approximatif que « 4 potes, 4 pattes, le jackpot » - on ne dit pas une patte mais une jambe pour un cheval. On propose celle-ci : « Turf, le film qui vous prend pour une truffe ! »
Le réalisateur ne se prend pas la tête avec ce scénario cousu de fil blanc où les situations invraisemblables s'enchaînent sans surprise. C'est gros, ça se regarde sans réel ennui, et sans adhésion non plus. En dépit d'acteurs assez sympathiques à défaut d'être convaincants. Tout comme le cheval, langue pendante, tronche de tocard qui ressuscite en crack. Pas de quoi ruer dans les écuries. Turf, un film gentiment bourrin.
Fabien Onteniente qui, après Jet Set, 3 Zéros ou Camping, s’attaque cette fois-ci au monde des chevaux, pour un résultat… dans le désordre. Parfois très lourd, parfois animé par les fulgurances d’Édouard Baer, d’Alain Chabat et de l’ex-Deschiens Philippe Duquesne… mais toujours avec de gros sabots.
Avec ses récits sanglés et ses personnages sous camisole, la nullité du cinéma d’Onteniente réside en fait dans un entre-deux où le déficit d’invention ne cède en rien à l’omission du réel. Entre-deux aussi confortable que rentable. Duquel il n’a aucune raison de s’extraire. Et dans le gouffre duquel on lui souhaite de s’enfoncer.
Le scénario du nouveau film de Fabien Onteniente ne donne pas mal à la tête, les dialogues non plus. On reste dans le domaine du gag téléphoné, du rire forcé.
C’est peut-être ça, finalement, qu’on aime chez Onteniente, cette annulation sautillante et permanente du scénario, chaque scène démentant la précédente. Les personnages n’y sont pas les héros d’un faux destin exemplaire mais, dans la tradition farcesque, de pauvres corps bottés au cul par des situations aussi galvaniques que grotesques.
Un film très bourrin de Fabien Ontoniente. On achève bien les chevaux en lasagne surgelées. Et les acteurs ? En comédie sous vide.
Fabien Ontoniente mise un fois de plus sur des stars "bankable" que sur une scénario digne de ce nom. Les gags tombent à plat, les acteurs sont à côté de la plaque et l'ensemble fleur bon l'ennui et le populisme.
Turf n’est pas seulement l’un des pires titres de film de 2013, cette comédie est également bien partie pour devenir l’un des pires rejetons cinématographiques de l’année...
Tableau sinistre, d'une détestable fainéantise, et dont l'opportunisme n'est que mieux révélé par la présence molle des fétiches popu d'Onteniente (ici une Fuego, là Charles Gérard). Qu'on puisse être tenté, au sortir de cette purge, de se dire qu'on regrette Frank Dubosc, donne une idée assez précise de son naufrage.
Tout est bâclé ici, tellement sous-écrit que cette hallucinante désinvolture nappe le caractère sympathique initial de l’entreprise d’un cynisme pour le moins embarrassant.