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Derrière son titre en forme d’injonction quasi biblique d’un père à son fils, un documentaire saisissant sur la nécessité de se plier aux traditions pour mieux s’en libérer.
Toutes les critiques de Tu seras Sumo
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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En immersion dans une écurie de sumo tokyoïte, Jill Coulon réalise un documentaire faisant honneur à cette singularité culturelle mal connue. Nous découvrons celle-ci de l’intérieur, en même temps que Takuya, un jeune Japonais catapulté dans ce milieu sans le connaître et sans l’avoir désiré : bon judoka, il est envoyé dans une écurie de sumo, sous la pression de sa famille et de quelques sponsors locaux. Ce premier long métrage est une belle réussite : le sujet est en soi passionnant et est traité avec une grande intelligence.
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une aventure passionnante, un chemin taraudé par les doutes d'Ogushi mêlant la lutte des corps et la volonté de l'esprit face à la régression des traditions. La caméra prend discrètement sa place entre les sujets, sans jamais s'imposer, et sert un documentaire fascinant au coeur d'une culture méconnue.
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Il y a quelque chose d’idéal dans ce documentaire élégant : le romanesque des situations, Tokyo filmé comme une impasse, la neige sur Hokkaido, le visage en larmes du lutteur à son corps défendant et à bout de nerf. Jill Coulon travaille sur deux nouveaux projets. On attend la suite avec impatience.
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Entre intensité et relâchements se dessinent ainsi les contours d’une société, à travers un aspect singulier qui pourrait faire figure d’exception. A ce régime-là, ces 83 minutes paraissent presque un peu maigres ; et l’on demanderait bien du rab.
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un documentaire remarquable, entre récit d'apprentissage et cauchemar organique.
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Avec une grande sensibilité et une belle maîtrise formelle, Jill Coulon nous fait découvrir l'univers clos d'une écurie de sumo.
La critique complète -
Le quotidien du jeune Takuya, apprenti sumotori confronté à la souffrance physique et à la transformation de son corps. Jill Coulon signe un documentaire aux images puissantes, sans interview ni commentaire off, dans la lignée de Frederick Wiseman ("Boxing Gym").
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Eloge paradoxal de l'obésité, au long d'un vie monacale passée à s'entraîner et à bouffer : les sumotoris n'ont pas toujours le sumo pour rire.
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Un documentaire un rien sec, structuré comme une fiction où la cinéaste française, dépassant le seul contexte culturel, scrute à travers les rituels immuables d’un sport ancestral le conflit intime d’un ado sommé de trouver une place là où il a conscience qu’il ne la trouvera jamais. Saisissant du coup le mal-être universel d’un âge difficile.
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Psychologiquement satisfaisant, donc, mais formellement assez ordinaire, souligné par une musique parfois envahissante, un montage plan-plan, le film est comme un apéritif sans repas consistant. Une entrée en matière et basta.