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Remarqué cette année grâce à l’excellent Kill List, Ben Wheatley continue d’oeuvrer dans un cinéma impoli et hors normes avec ce troisième long métrage, coscénarisé par les deux acteurs principaux. Là encore,le réalisateur s’intéresse à des monstres humains et mélange les genres (comédie noire, horreur sociale...). À la différence près qu’ici, l’intrigue plus linéaire évoque clairement Les Tueurs de la lune de miel, de Leonard Kastle, dans lequel des marginaux cupides violaient la loi au nom de l’amour fou et du romantisme trash. Le problème, c’est que Wheatley cède plus d’une fois à la facilité misanthrope et que le couple mal assorti du rouquin psychopathe et de la vieille fille faussement vulnérable n’évolue jamais, englué dans une médiocrité crasse. Amusant mais inconséquent
Toutes les critiques de Touristes !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une comédie-thriller délirante, obscure et sanglante. Un film excentrique merveilleux, doté d’un humour anglais comme on aime.
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Weatley est assurément roublard et intelligent. S’il emballe une farce à la niaque jouissive, on attend avec impatience de le voir se frotter à quelque chose de plus ambitieux, tant le monsieur semble pouvoir nous offrir beaucoup plus.
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Le script est sur le fil du rasoir, partagé entre le film d’horreur et la comédie
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Le nouveau méfait de Ben Wheatley, enfant terrible du cinéma britannique, est une comédie trash absolument hilarante qui érige l’humour bête et méchant comme maître étalon. A mourir de rire.
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Brillamment drôle et perturbant à la fois
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La violence des punitions appliquées sans états d'âme tire ce road-movie vers un absurde réjouissant et plutôt original pour un film de tueurs en série. Du Loach à la sauce Tarantino.
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Si vous aimez le gore et l’humour, alors vous allez adorer « Touristes ».
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Ben Wheatley signe un road-movie sanglant et déjanté.
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Mieux qu'un portrait, Touristes est une carte postale... complètement timbrée.
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Avec Kill List, son précédent long métrage, le britannique Ben Wheatley s'était fait remarquer par une évidente capacité à désorienter le spectateur, à le mener subrepticement en bateau, à changer en cours de route de genre et d'ambiances, bref à malmener cette catégorie si conventionnelle qu'est devenu le cinéma d'horreur contemporain.
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Tueurs Nés à la sauce Ken Loach ? Aussi improbable que soit l'argument, l'humour incisif de Ben Wheatley et les rebondissements acides du script rendent l'exercice savoureux.
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L'histoire commence trop bien pour ne pas se terminer très mal, mais, si l'idée de déguster un humour très noir et très anglais vous met en appétit, vous allez vraiment vous régaler.
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Ce road movie complètement déjanté, mis en scène par l’impertinent Ben Wheatley, associe humour noir et gore, faisant du meurtre un geste citoyen et écolo!
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Une comédie noire à mourir de rire
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Entre le musée du tramway et celui du crayon de couleur, une impensable sauvagerie dynamite ce film incongru, dans lequel tout est laid mais drôle.
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On retrouve la même ambiance que dans « délivrance », sauf que, cette fois, ce n’est pas une randonnée en canoé, mais une randonnée en caravane.
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Le début est prometteur dans son humour noir et ses situations surréalistes mais le délire s'arrête à mi-chemin pour se transformer en une accumulation.
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"Touristes" (titre français assez nul), une virée sanglante en pleine campagne anglaise qui confirme l'appétence du réalisateur pour un cinéma tordu qui, s'il n'échappe pas toujours aux tours de petits malins, a le mérite de trouver, ou du moins de chercher, de la beauté dans la laideur.
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"Touristes" est-il un réjouissant jeu de massacre élevant le "cinéma bis" au rang des beaux-arts ou une grand-guignolesque sinistrose se complaisant (avant tout) la misogynie ?
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Nos réserves sur le film sont compensées par l’assurance de la réalisation et le style personnel que Wheatley réussit toujours à honorer.
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L’auteur de Kille List se perd dans un laborieux précis de nihilisme.
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« God Damn the Queen », Touristes se révèle au moins aussi décevant, sinon plus que God Bless America. Les humoristes de seconde zone se mettent au cinéma pour le pire dans les deux cas : un film bâti sur une promesse de plaisir qui ne sera jamais remplie.