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LA surprise du cinéma français de ce début d’année. Le quatrième volet d’une saga, un taxi fou dans Marseille, des flics incompétents et pourtant… ce n’était pas gagné mais le résultat est là : plutôt drôle. Loin devant ses trois prédécesseurs, Taxi 4 s’impose comme la comédie d’action, genre plutôt ignoré en France, à voir en famille ou entre potes. Malgré un scénario léger, les gags tout comme les personnages se sont affinés. Dix ans après le premier opus, Émilien et Daniel sont devenus papas et les fistons leur volent presque la vedette. À noter aussi la participation des Belges François Damiens (OSS 117) et Jean-Luc Couchard aperçus tous deux dans Dikkenek. Une bonne surprise en fin de compte.
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Taxi 4 reprend les mêmes où on les avait laissés. Daniel Morales (Naceri) à la peinture métallisée de son char et Emilien, son pote flic (Diefenthal), à ses descentes de police foireuses. En tête de la parade, véritable tête de pont de l'entreprise, le commissaire Gibert, alias Bernard Farcy, le flic dont les capacités intellectuelles permettent de dire que Rantanplan s'est peut-être réincarné en poulet du côté de Marseille. Farcy est encore celui dont le jeu, fait de bonhomie tragique et de facultés comico-délirantes, rend fréquentable cet épisode 4, par ailleurs plutôt anecdotique et faiblard.
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La formule commence à s'essouffler, sombrant dans le travers de la parodie généralisée.