Titre original Samâ wôzu
Date de sortie 9 juin 2010
Durée 114 mn
Réalisé par Mamoru Hosoda
Scénariste(s) Satoko Okudera
Distributeur EUROZOOM
Année de production 2009
Pays de production Japon
Genre Film d'animation
Couleur Couleur

Synopsis

Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ, une plateforme communautaire d'internet.. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire. Avec l'aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants...

Toutes les séances de Summer Wars

Critiques de Summer Wars

  1. Première
    par Emilie Lefort

    Après le poétique La Traversé du Temps, Mamoru Hosoda s’attaque à l’univers d’internet et du monde virtuel. Summer Wars mêle brillamment les genres (une fantaisie SF diluée dans un joli mélo) et propose un cocktail émouvant. Le monde coloré et speed d’Oz (plateforme communautaire virtuelle qui s'insinue dans la vie des gens) s’oppose à la petite vie du clan Jinnouchi. L’intelligence du récit est de nous montrer, sans porter de jugement, l’indissociabilité de ces deux mondes. Les personnages attachants, les dialogues ciselés et l’animation somptueuse placent Hosoda dans la cour des grands (Miyazaki, Takahata) de l’animation japonaise.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Dans un contexte ultrarationalisé où tout film d’animation produit au Japon est précisément ciblé en fonction de classes d’âge et de sexe, Summer Wars fait figure d’exception par sa capacité à s’adresser à tous les publics. Il devrait confirmer Mamoru Hosoda dans sa position d’auteur majeur de l’animation contemporaine. Affranchi de toute contrainte, le monde virtuel, lui, est un paradis graphique inspiré de Murakami, grand créateur d’icônes pop. Le résultat est étonnant : le film a une virtuosité narrative digne d’Altman, une ambition qui n’a rien à envier à Cameron en matière d’interaction entre virtuel et réel et une complexité humaine proche de Sautet.