Toutes les critiques de Sammy 2

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    En 2010, surfant sur la vague nouvelle de la 3D, Le Voyage extraordinaire de Samy, production d’animation européenne racontant l’épopée de deux tortues d’eau, affichait un certain nombre de défauts, dont la laideur du graphisme et la platitude du scénario n’étaient pas des moindres. Ici, le boom qualitatif de ces deux éléments est visible dès les premières minutes, et le travail conséquent réalisé sur les décors et les arrière-plans donne une vraie profondeur aux abysses. Le restaurant sous la mer est source d’excellentes idées visuelles, et on a également droit à une savoureuse galerie de personnages secondaires. Par ordre de préférence : Jimbo, un poisson aux yeux globuleux revenu d’entre les morts ; Lulu la Moustache, un homard aux accents militaires qui dialogue avec ses deux pinces ; Philippe et Marco, les hilarantes murènes gardes du corps d’un chef de clan autoproclamé, l’hippocampe Big Boss, tout droit échappé d’un film sur la Mafia style Le Parrain… Du côté des morceaux de bravoure, la palme revient à la séquence du repas, où des pluies de biscuits en forme de poissons affolent les populations du gigantesque aquarium-prison, le tout baigné dans l’emballante version de All Along the Watchtower, de Jimy Hendrix. Les plus petits s’amuseront davantage d’une réjouissante attaque de mouettes à coup de guano sur un cargo. Derrière le message gentiment écolo, il y en a pour tous les goûts, même celui des végétariens avec la séquence cauchemardesque d’une dégustation de homard !

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Sur une intrigue cousine du Monde de Nemo, Sammy 2 offre un spectacle réjouissant pour les petits, parlant intelligemment d'écologie ou des vicissitudes de la vie sans ton péremptoire. Le tout servi par des personnages attachants.

  2. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    La réussite de « Sammy 2 » réside dans le charisme de ses personnages, dans un décor recréé à partir de milliers de prises de vues sous-marines. Mais la vraie bonne idée du film réside dans son scénario, signé Dominic Paris. En s’inspirant des grands longs-métrages d’évasion (« les Evadés »), en s’amusant des codes du genre, y compris les archétypes des personnages de taulards, il multiplie les rebondissements et accroche le spectateur comme un poisson à l’hameçon. Cerise sur le gâteau, un casting de doubleurs trois étoiles. Les voix françaises des bestioles sont assurées par Franck Dubosc, Elie Semoun, Fred Testot, François Damiens, Guillaume Gallienne, Olivia Ruiz, Sophia Aram… Rien que des gros poissons.

  3. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Avec ce deuxième volet, le réalisateur belge Ben Stassen signe un film d’animation suffisamment futé pour enchanter les gamins sans ennuyer leurs parents. L’intrigue, assez classique, est bien rythmée, avec son lot de rebondissements et une galerie de personnages aquatiques truculents. Aux voix, on retrouve un beau casting d’acteurs (Franck Dubosc, Élie Semoun, Guillaume Gallienne, Fred Testot…). La réussite du film réside également dans son esthétique et son utilisation de la 3D.

  4. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Cette suite, au scénario beaucoup moins inventif, déçoit un peu, mais reste visuellement une réussite.

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    Pas très original, mais suffisamment distrayant et rigolo pour occuper les petits spectateurs un jour de pluie.

  6. A voir à lire
    par Laurence Morel

    Un joli conte aquatique estival qui séduira surtout les plus petits.

  7. Le Monde
    par Noémie Luciani

    L'absence d'idées, de rythme et d'humour pesant dès le départ sur l'histoire suffisent à générer un mouvement d'exaspération. Mais c'est surtout sur le plan de l'animation que la différence avec [le "Monde de Nemo"] achève de faire sombrer la copie.

  8. Ecran Large
    par Maryne Baillon

    Qu'on se le dise, dans ce bazar animé qu'est Sammy 2 rien n'est à la portée de nos esprits séniles. Destiné exclusivement aux têtes blondes, le contenu manque foutrement d'appât pour les adultes. Et ce n'est pas en prêchant des aventures identiques à celles de notre cher poisson clown de chez Disney Pixar, que Ben Stassens nous fera avaler la pilule avec le sourire.