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Aussi sympathique et vain qu'une bulle de savon, Post Grad répond point par point à tous les clichés de la comédie romantique (l'amitié d'enfance platonique pas si platonique, le bellâtre "caliente", la "révélation" finale). Alors, pourquoi on reste? Pour le charme de la jeune Alexis Bledel. Mais on attendait mieux de la part de la coréalisatrice de Shrek.
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Énième récit initiatique d’adolescente qui découvre la vraie vie après avoir empoché son diplôme, Post Grad est une succession de clichés. Le bellâtre dont l’héroïne tombe amoureux n’est pas forcément le bon, alors qu’en y regardant de plus près, son meilleur pote qui a toujours été là pour elle, fait parfaitement l’affaire ; l’agitation urbaine de Manhattan et le cynisme de ses grandes sociétés ne représentent pas a posteriori l’idéal de vie pour la jeune provinciale qu’elle est, alors qu’elle s’oriente finalement vers un futur de mère de famille, symbole de l’American way of life...
Bref, à plus de 18 ans face à pareil spectacle, on doit faire face à un grand moment de solitude, d’autant plus que l’absence totale de mise en scène (le champ contre-champ est le seul langage de la réalisatrice) ne nous incite pas à l’indulgence.