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Paralysé à cause d’une balle perdue, Porfirio attend les aides de l’État. Un témoignage cru sur le handicap, illustré par d’émouvantes séquences.
Toutes les critiques de Porfirio
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Landes ne verse ainsi jamais dans le misérabilisme et livre un portrait qui semble toujours honnête et authentique. Un beau film en somme.
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Porfirio Ramirez incarne son propre personnage dans cette étonnante fiction qui retrace le parcours de ce paraplégique, victime indocile de la guerre civile.
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Si parfois la mise en scène de Landes a le caractère strict d’une jeunesse qui revendique une radicalité artistique, qu’elle fait de scènes naturelles des scènes inévitables (le sexe explicite) et par là un peu forcées, Porfirio porte un regard dont la perspicacité ajoute à la justesse la synthèse d’un pays.
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par Isabelle Danel
Entre docu et fiction, un drôle d'objet narrant en creux la guérilla colombienne et ses dommages collatéraux.
Avec lui [Porfirio], le film gagne en ampleur jusqu'à son grandiose final, allégorie d'une radicalité brute étonnante.
Un docu-fiction qui montre bien qui sont, au quotidien, les vrais héros.
Tourné à la manière d’un documentaire, Porfirio est le portrait sensible d’un handicapé qui lutte sans cesse pour conserver sa dignité. Dommage que la forme, très austère, condamne le long-métrage à une certaine monotonie.
Cette chronique proche du documentaire révèle l'existence d'un homme insolite, Porfirio lui-même, qui a accepté de s'exposer sans fard. Par petites touches sensibles, un portrait se dessine, un suspense inattendu prend corps.
Ce premier film, sobrement composé et intelligemment cadré en Scope (…) profite, autant qu’il le sert, de l’intérêt actuel pour le cinéma colombien.
À la fin, et à la fin seulement, durant une chanson qui accompagne le générique, on saura tout. Sinon, cela aurait pu être le portrait d’un invalide dans son fauteuil, d’âge moyen, un peu gras et le cheveu rare, mais la moustache vaillante. (...) Mais, on l’a dit, la fin surprendra.
Ce premier film, sobrement composé et intelligemment cadré en Scope (...) profite, autant qu'il le sert, de l'intérêt actuel pour le cinéma colombien.