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Motocross, free climbing, surf, snowboard, vols en wingsuit… Le film vaut pour ses cascades et ses prises de vues à couper le souffle.
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A aucun moment le film d'Ericson Core s'approche des techniques de film d'action ou encore de l'intelligence et de la psychologie du film original de Kathryn Bigelow. Ses acteurs n'ont pas le même charme que ceux de la réalisatrice.
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Ericson Core, le réalisateur, et Kurt Wimmer le scénariste veulent clairement moderniser l'action mais ils ne font presque aucun effort pour intégrer ces scènes vibrantes dans le reste du film.
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Le film enlève le fun un peu fou et le récit fonceur du matériel original pour proposer un baratin sans humour, mais photogénique, sur le crime extrême.
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Ce qui alourdit les personnages, ce ne sont ni leurs parachutes ni le matériel d'escalade, mais leur pompeux sentiment de culpabilité des mondes développés et le casting fade. Le fun et la liberté d'esprit du film culte de Kathryn Bigelow ont disparu.
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Après analyse de ses propres caractéristiques et de ses liens avec le premier film, on peut dire que Point Break ne fonctionne pas.
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(...) une série B proprement réalisée mais dépourvue de la petite étincelle qui a transformé le premier film en objet de culte.
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Un remake qui n'aurait jamais dû voir le jour.
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Ennuyeux, dépourvu d'humour et sans tension.
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Ennuyeux et pompeux, comme si le réalisateur était tellement préoccupé par le besoin de mettre à jour le film original qu'il en a oublié ce qui l'avait rendu si populaire.
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Ce Point Break élimine quasiment tout ce qui faisait la particularité du film de 1991 et il remplace tout ça par une pub pour le soda Mountain Dew.
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Le premier Point Break était couillu, celui-ci est un joli gadin.
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Sur grand écran, la joliesse des prouesses peut avoir du charme, mais la musique jeune, les clichés de fêtes branchouilles sur yacht, et la vacuité des personnages (pauvres femmes !) nous assènent de coups fatals dont on ne peut se relever.