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Raphaël, la cinquantaine, décide d’entrainer ses deux meilleurs amis dans un périple en voilier pour retrouver la fougue de leurs jeunes années. En chemin, ils prennent en stop trois jolies jeunes filles qui ne les laisseront pas indifférents. Avec un tel synopsis, on peut craindre d’embarquer dans une odyssée érotico-beauf autour du démon de midi. Mais Parenthèse est loin de donner le mal de mer. Malgré quelques situations attendues, Bernard Tanguy signe une comédie sympathique et efficace, autant qu’une invitation à la liberté et au fantasme. Si bien qu’on se laisse attendrir par son équipage en mal d’aventure. La bande-son décalée de Stupeflip apparaît également comme un choix judicieux. MA
Toutes les critiques de Parenthese
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le rythme est un peu inégal, le ton est juste, tendre. Et la lumière des îles du Var magnifique. Un genre de "Cœur des hommes" dans un bateau.
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Bien que maladroit, ce film se révèle attachant dans la manière qu’il a de dépeindre la médiocrité et la vulnérabilité de personnages que le ridicule ne retient pas de se jeter à l’eau.
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Trois amis — un laborantin hypocondriaque, un séducteur vieillissant, un futur divorcé — partent faire une virée en voilier. Ils sont rejoints par trois jeunes femmes, tantôt en maillot, le plus souvent dévêtues. Çà et là, des blagues, probablement trouvées après avoir longuement contemplé les papiers d'emballage d'une célèbre marque de caramels. Du point de vue cinématographique, ce n'est même pas une parenthèse. Juste le vide total. — Pierre-Julien Marest