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Sur un sujet proche de celui de Leonera (une jeune paumée accouche en cellule d’un petit garçon dont elle perdra la garde à ses 18 mois, comme l’exige la loi), Stéphane Cazes signe un film carcéral dont on espérait plus de rugosité et moins de platitudes. On se doute qu’élever un bébé en prison n’est pas une sinécure. Cazes en fait le miel de son histoire, passant en revue les pires scénarios : accouchement sordide, bébé malade, matonne pas cool, copine sur qui on ne peut compter... Surtout, il nivelle par le bien les personnages, tous fort aimables in fine.
Toutes les critiques de Ombline
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bouleversante à plus d’un titre, cette plongée dans l’univers carcéral féminin bénéficie d’une interprétation remarquable de Mélanie Thierry et d’une sensibilité à fleur de peau. Préparez vos mouchoirs !
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On dit de certains films qu'ils sont des coups de poing. Ce premier long-métrage de Stéphane Cazes est une claque.
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L'univers carcéral tout en grâce et en tension.
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Ce premier long-métrage est d'une rigueur et d'une vigueur exemplaires (...). On sort de là l'oeil humide mais le moral au beau fixe
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Alors, on a beau renâcler devant quelques épisodes excessivement mélodramatiques (...) on suit tout de même avec beaucoup d'intérêt ce jeune réalisateur qui slalome fougueusement entre audaces et clichés.
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Abordant ici un sujet rarement traité au cinéma, “Ombline” tire un trop peu sur les ficelles de cette situation délicate, mais s’avère souvent poignant. Mélanie Thierry est impressionnante dans ce rôle de femme tiraillée entre son amour pour son enfant et la réalité du système carcéral.
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(...) premier et très émouvant film de Stéphane Cazes, poignante immersion dans l’univers carcéral féminin à travers la bataille que mène l’héroïne, Ombline (Mélanie Thierry, très bien), pour assurer la garde de son fils à sa sortie de prison. Pas de message politique ici, mais un regard d’une profonde humanité. Stéphane Cazes ne juge pas et tente au contraire par tous les moyens d’apporter de la lumière dans un univers où elle brille si peu.
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Le film, tendu, oppressant, de Stéphane Cazes laisse parfois place à la douceur, mais pas à l'attendrissement. Il dépeint des destins dans lesquels la poisse ou la chance fait tout basculer, sans logique. Mélanie Thierry et des seconds rôles détonnants (...) illustrent à la perfection cette démonstration par l'absurde des "vertus rédemptrices" de la prison.
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(...) ce film n’est jamais plus saisissant que lorsqu’il malmène sa jeune héroïne, monument de pureté qu’on jurerait avoir déjà croisé chez Zola ou Dickens. Cet âpre tableau perd parfois de sa vigueur à nous donner le mode d’emploi de la tétée sous les barreaux, mais les seconds rôles réservent de vraies surprises, notamment celui de Corinne Masiero.
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En usant de la maternité comme d'une rédemption, Cazes réussit un portrait de femme en plein révolution, un work-in-progress émotionnel qui ne laisse pas indifférent.
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Comme son héroïne, "Ombline" souffre d'accumulations, multipliant les angles et les sujets. (...) Sans ces lacunes, le premier long-métrage de Stéphane Cazes, de facture honorable, n'aurait rien à envier aux drames claustrophobes de Cyril Mennegun ou Jacques Audiard.