Non-Stop

On va désormais voir un Liam Neeson comme on allait voir un Schwarzy ou un Stallone : en connaissance de cause, sans en attendre des merveilles. Il suffit à ce Taken aérien de s’ouvrir sur
le gros plan du visage – fatigué, forcément – de Liam pour se sentir immédiatement chez soi. Et, pour tout dire, de prendre un sacré pied. Avec son style terriblement 90’s, son script invraisemblable mais très rythmé, ses bastons cool (où Neeson casse des gueules dans des toilettes en classe éco), Non-stop est un divertissement parfaitement planant.

Le résultat est fort convaincant car bien des spectateurs regarderont sans doute les passagers de leur prochain vol d’un air suspicieux après avoir suivi cet excellent suspense. Attachez vos ceintures !

un suspense survitaminé, haletant de bout en bout grâce à une série de rebondissements surprenants.

Ce thriller se déroule dans avion où un marshall va devoir démasquer le tueur qui menace d'éliminer un des 146 passagers toutes les vingts minutes. C'est totalement improbable mais redoutablement efficace.

Si la résolution n'est pas à la hauteur du suspense mis en place, le réalisateur Jaume Collet-Serra détourne les codes du film d'horreur où il a fait ses classes avec Esther, pour réussir le pari d'un huis-clos oppressant en plein ciel. Son plane thriller joue la montre pour faire monter la tension et offrir au spectateur un gros shoot d'adrénaline.

Concrètement, Non-stop c’est Taken dans les airs. Avec Liam Neeson qui reprend son rôle de justicier incompris et solitaire. Avec Julianne Moore en passagère glam et mystérieuse pour la caution « arty ». Mais au petit jeu de la série B bien tricotée, Non-stop est loin d’être déshonorant. Le huis-clos aérien fonctionne bien et on se fait avoir par le scénario, très torturé. Si on aime les films pop-corn, on est servi. Mais un divertissement sans prétention à ne pas voir la veille de prendre l’avion…

La rencontre entre Flight plan et Taken produit le résultat escompté, à savoir une étrange bouillie, mais dont quelques grumeaux pourront rassasier les amateurs d'action pas trop regardants.

Heureusement que Liam Neeson est là, pas pour sauver des vies, mais pour sauver le film. Il tient ce thriller à bout de bras. Le reste fait partie de la pure tradition scénaristique : espace confiné, terroristes sans visage, motivations confuses, aucune surprise.

Un thriller bien ficelé avec un scénario à rebondissements comme on les aime, malgré une fin un peu trop fantasque.

La réalisation est espiègle sans être comique, la narration plutôt compliquée.

Unité de lieu et de temps, mise en scène haletante, tension psychologique : le bien nommé Non-Stop se révèle redoutablement efficace. Plongé une nouvelle fois au coeur du chaos, Liam Neeson est plus que jamais l’homme de la situation.

Très divertissant mais totalement jetable.

Abonné depuis Taken aux rôles de dur à cuir, Liam Neeson retrouve le réalisateur de Sans identité pour un fi lm d’action convenu et pas très crédible, mais 100 % efficace.

Suspicion après suspicion, révélation après révélation, rebondissement après rebondissement, "Non-Stop" atteint une vitesse de croisière ronflante, émaillée de petits moments d’action.

Au fur et à mesure que le vol traverse l’Atlantique, le film devient de plus en plus absurde.

Niveau suspense, on est servi. Thriller efficace, on est plongé dans l’action. Liam Neeson l’interprète principal est crédible à 100 %. Un bon divertissement sans pour autant être le film de l’année.

Un film croustillant, un thriller efficace appuyé par la performance de l’intangible Neeson.

Ce qu’on perd en crédibilité, on le gagne en performance.

Un thriller basique et efficace, porté par ses interprètes, mais qui manque toutefois de fantaisie.

Neeson a des capacités bien à lui: il arrive à transformer un film d’action générique en un divertissement délicieux.

On passe sur les multiples invraisemblances et on se laisse embarquer dans un huis-clos qui fonctionne bien.

Ce qui tient le film et nous particulièrement, c’est le charisme de Neeson.

Le film de Jaume Collet-Serra, jeune cinéaste espagnol travaillant à Hollywood, désormais embringué dans ce genre de thrillers internationaux et qui fut l'auteur, en 2009, d'un excellent film d'épouvante, Esther, s'amuse perpétuellement à prendre de vitesse le spectateur, à déjouer toute spéculation sur l'identité du méchant, tout en évitant qu'il se rende compte trop vite que rien ne tient vraiment debout dans cette machination de plus en plus improbable. L'autre curiosité du film tient au fait, plastiquement étrange, que les SMS que s'échangent le flic et le terroriste apparaissent directement sur l'image. Comme si les évènements s'écrivaient et se commentaient au moment même où ils se produisent. Pour le reste, les ressorts psychologiques et l'idéologie générale sont d'une idiotie impressionnante.

C’est un film propulsif, son sens du suspense pallie aux faiblesses du film.

L'enquête est palpitante, les meurtres, astucieux, le complot bien ficelé, et l'atmosphère oppressante. Mais le dernier acte accumule un ridicule reprise en main du héros, de fausses pistes, des rebondissements forcés et un terroriste aux motivations qui feront lever plus d'un sourcil.

Non-stop essaye d’être un bon film mais il n’y est pas arrivé, il y a beaucoup trop de scènes insensées.

Non-Stop dépense trop d’énergie à vouloir être plus malin que le public et au final, il s’enlise.

Cette manière de servir deux plats différents aux spectateurs et aux personnages secondaires est d’autant plus navrante que la tambouille se révèle être, respectivement, soit profondément insipide (Neeson ne campe qu’un énième flic bien intentionné mais pas gâté par la vie), soit franchement incomestible (les passagers apprennent que Bill a été désavoué par ses supérieurs en regardant, sur leurs télévisions dans l’avion, le JT en direct – les infos, en direct, dans un avion, vraiment ?!). Au final, ce n’est pas le marshal mais bien la narration qui souffre d’une schizophrénie qui ruine totalement la tension dramatique à laquelle le film prétend pourtant.

Un temps, on croit tenir un bon petit thriller du samedi soir. C’est sans compter sur un scénario de plus en plus invraisemblable et crétin qui ravage tout (même Julianne Moore, cachetonneuse de luxe) sur son passage.