Date de sortie 27 février 2019
Durée 90 mn
Réalisé par Bruce Weber
Distributeur La rabbia
Année de production 2018
Pays de production Etats-Unis
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

"Bob Mitchum est arrivé au Beverly Hills Hotel le 21 février 1991, pile à l’heure, accompagné de son frère, John, et s’est mis à chanter l’une de ses chansons préférées de Cole Porter, But In the Morning, No. Il a commencé à nous raconter des histoires de tournages, de bagarres dans les bars, de femmes. Il a parlé de son tournage favori et nous a fait part de son aversion pour les restaurants ne servant que du vin. L’histoire du cinéma à Hollywood du début des années 40 à 1997 se déroulait sous nos yeux à mesure qu’il racontait ses frasques les plus folles." - Bruce Weber

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Critiques de Nice Girls Don't Stay for Breakfast

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Le photographe et documentariste Bruce Weber applique à Robert Mitchum le traitement qu’il avait réservé à Chet Baker dans le mythique Let’s get lost : écrin jazzy, noir et blanc sépulcral, évocation biographique diffractée, témoins de luxe (Johnny Depp, Clint Eastwood, Marianne Faithfull...). Construit autour d’images de l’acteur tournées par Weber au début des années 90, Nice girls don’t stay for breakfast érige un totem au grand Bob, ici croqué tour à tour en sex-symbol irrésistible, dinosaure machiste, rebelle sans cause, vieux cabot fatigué de toujours rejouer le même numéro. Le film ne parvient pas à retrouver la beauté crépusculaire

    tétanisante de Let’s get lost, certes, mais comment refuser de passer 1h30 à s’égarer dans des volutes cinéphiles aussi délicieuses ? Une capsule temporelle pour gourmets nostalgiques.