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Le film de Larrain est malin, iconoclaste, sardonique, vachard, parfois un peu insistant. Mais il témoigne d’une réelle originalité dans la forme en miroir de son récit.
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Avec son goût habituel du paradoxe, Pablo Larrain fait coexister à l’image une reconstitution historique inventive et une image moderne, un peu sale, pleine de surexpositions, de reflets dans l’objectif, quitte à ne donner qu’une représentation imparfaite des stations de la fuite du poète, entre Santiago et Valparaiso, le Sud embrumé et la Cordillère enneigée.
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La leçon d’histoire n’en est pas une, et nous voilà avec une farce. Là encore, tant mieux.