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Après plusieurs longs métrages restés inédits, My kid marque le retour dans les salles françaises du co- créateur de la série BeTipul (décliné en France avec En thérapie), neuf après La Grammaire intérieure. Le cinéaste israélien raconte ici une relation fusionnelle - entre un père divorcé et Uri, son fils autiste de 20 ans - bousculée par le choix de sa mère de le placer dans une institution spécialisée. Sauf que le fils en question refuse de s’y rendre et que le père lui promet d’accéder à sa demande, les transformant en fugitifs. My kid prend alors la forme d’un road movie où Bergman déjoue les pièges du sentimentalisme facile en distillant du burlesque, sous influence revendiquée du Kid de Chaplin (le film qu’Uri regarde en boucle) pour un sujet finalement similaire : un duo en rupture avec ce que la société attend d’eux. Un petit bijou de sensibilité.