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En allant voir Mea culpa, il faut se préparer à un script au ras du pavé et bourré de clichés (le héros injustement accablé, le père toujours en retard pour aller chercher son fils au judo, sans oublier une révélation finale littéralement incroyable). Malgré quelques lourdeurs de mise en scène (le montage parallèle entre moments de bonheur sur la plage et images d’un accident au ralenti), Cavayé se rattrape en étirant des scènes d’action efficaces et parfois stylisées jusqu’à l’abstraction, comme cette belle poursuite dans un hangar tendu de plastique rouge. Dans le désert français, le cinéaste se retrouve seul prétendant au titre de spécialiste du film d’action. Dommage qu’il n’en fasse qu’un tous les trois ans. Il vaut mieux oublier qu’en Corée, pour ne prendre qu’un exemple, il s’en produit plus d’une dizaine par an
Toutes les critiques de Mea Culpa
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pour son troisième film, l’excellent Fred Cavayé réunit ses deux acteurs fétiches, Vincent Lindon (Pour elle) et Gilles Lellouche (À bout portant), dans un pur thriller d’action à l’américaine. Âpre, violent, spectaculaire : Mea culpa joue sans complexe la carte du polar populaire et comblera tous les fans du genre. Avec Cavayé, ce plaisir simple n’a rien de coupable.
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Toujours aussi énergique et rentre-dedans sans oublier une belle pincée d’émotion(s), le cinéma de Cavayé est un rendez-vous revigorant pour le cinéma de genre français.
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Courses-poursuites haletantes (au sens propre et figuré), fusillades spectaculaires en pleine rue, scènes violentes, ce film d’action nerveux fi le à Très Grande Vitesse vers un dénouement surprenant. Vincent Lindon, détruit par la culpabilité, et Gilles Lellouche, ange gardien cherchant la rédemption, fracassent l’écran. Suspens, violence, amour paternel, amitié virile, Cavayé tient la recette du polar TGV made in France.
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Courses-poursuites haletantes (au sens propre et figuré), fusillades spectaculaires en pleine rue, scènes violentes, ce film d’action nerveux file à Très Grande Vitesse vers un dénouement surprenant. Vincent Lindon, détruit par la culpabilité, et Gilles Lellouche, ange gardien cherchant la rédemption, fracassent l’écran. Suspens, violence, amour paternel, amitié virile, Cavayé tient la recette du polar TGV made in France.
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Mea Culpa de Fred Cavayé avec Vincent Lindon et Gilles Lellouche est excellent polar sur l'amitié et le pardon. La dernière partie du film gagnerait à être moins violente. Il faut noter cependant, la réalisation au cordeau et la vraie patte d'un des rares réalisateurs français, capable de tourner ce genre thriller.
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Entre coups de poing et fusillades, Fred Cavayé joue habilement de l’ombre et de la lumière pour porter le suspense à son paroxysme. Thriller au couteau et drame familial : un cocktail diablement efficace.
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En voulant à tout prix se hisser au niveau du cinéma d’action américain, Fred Cavayé livre un divertissement de bonne facture, mais qui n’évite pas les écueils de ses prestigieux modèles.
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Sur une idée d’Olivier Marchal, le réalisateur tricote un polar noir de noir, très violent, parfois inégal, entre vengeance et rédemption. Dans le rôle de celui qui a tout perdu et ne sait comment expier sa faute, Vincent Lindon est un bloc de douleur rentrée, impressionnant.
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Si le résultat global est un poil en dessous d'A bout portant et Pour elle, il n'en reste pas moins que Fred Cavayé semble avoir trouvé la recette du divertissement décomplexé tout en imposant son propre style.
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un nouveau polar, à la fin un peu alambiquée certes, mais au souffle décapant.
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Le troisième film de Fred Cavayé brille par ses scènes d'action et le jeu de Vincent Lindon et Gilles Lellouche. C'est tout.
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Fred Cavayé signe ici un polar qui a tous les outils pour briller mais qui se heurte à quelques malfaçons qui le plombent. On se retrouve tout de même entraînés par l’histoire au twist final délicieux.
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Une série B nerveuse malgré un scénario passe-partout.
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Si sa dimension psychologique peine à convaincre totalement, le résultat, efficace à souhait, n'a rien à envier aux productions US.
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L'horizon d'attente, de toute évidence américain du réalisateur, passe par un maniérisme qui revendique une spécificité française, par trop « behavioriste ». A cela s'ajoute l'exaltation d'une survirilité, à la longue assez pénible. Il faut alors toute la subtilité d'un Vincent Lindon, physique et intérieur comme jamais, pour donner à son personnage ce surcroît de vulnérabilité qui fait oublier cette débauche de forces masculines.
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Une mise en scène dont l'efficacité fait oublier les invraisemblances d'un scénario insuffisant.
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Dans "Mea culpa", le goût du romanesque et des non-dits a définitivement cédé la place aux clichés du polar à la Marchal, couillu et miné, ainsi qu’à une balourdise embarrassante (personnages caricaturaux, mise en scène sur-signifiante, musique pathos). Restent le savoir-faire du réalisateur en matière d’action (double course-poursuite haletante dans et hors d’un TGV) et le charisme de Lindon et Lellouche pour assurer le spectacle
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Un film à contempler sans avoir peur des stéréotypes du genre et que l’on peut apprécier pour les sensations fortes procurées mais surtout pour son duo d’acteurs charismatiques.
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La nouvelle tentative de cinéma d'action à la française de Fred Cavayé tombe à l'eau, en raison d'un scénario bancal, de personnages caricaturaux, d'enjeux anecdotiques et d'un manque d'efficacité des scènes d'action.
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Au programme, un enchaînement de courses poursuites interminables et truffées d'invraisemblances. Sorte de "Taxi" version trash, l'humour en moins et le TGV en plus.
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Un panachage de clichés si opiniâtre que le plus raisonnable reste sans doute de ne pas les énumérer, en se contentant d’indiquer qu’ils balisent quasiment le film du premier au dernier plan.
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Scénario alambiqué, personnages caricaturaux… « Mea culpa » se situe dans la lignée du précédent Cavayé « A bout portant », l’efficacité en moins.
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Un film qu'on se dépêche d'oublier tant il est la caricature d'un film d'action dépourvu de scénario.