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Dans "Augustine", Alice Winocour racontait le lien trouble qui unissait une patiente atteinte d’hystérie et le professeur Charcot, son sauveur mais aussi son bourreau. Il y a de cela dans "Maryland", où le personnage joué par Matthias Schoenaerts, un ancien soldat d’Afghanistan reconverti en garde du corps paranoïaque, incarne à lui seul tous les points de vue : celui du protecteur (de la belle épouse d’un homme d’affaires libanais), du prédateur, du détonateur et du fossoyeur. Captivée par l’acteur belge, encore une fois fascinant, la caméra fait corps avec lui, au risque de réduire le rôle de Diane Kruger à un faire-valoir décoratif. Un thriller mental efficace, à défaut d’être surprenant.
Toutes les critiques de Maryland
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Les tenants et les aboutissants du scénario demeurent troubles mais qu’importe. L’atmosphère vraiment oppressante et la composition nuancée de Matthias Schoenaerts en homme brisé suffisent à retenir l’attention.
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Saisissant de charisme, Mathias Schoenaerts livre une composition physique au sens le plus fort du terme.
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"Maryland" est l'occasion de constater qu'Alice Winocour est une sacrée cinéaste de scènes d'action, spécialité très peu française.
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Maryland est l'occasion de constater qu'Alice Winocour est une sacrée cinéaste de scènes d'action, spécialité très peu française.
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Tout se passe dans le cadre, il suffit de regarder attentivement, la lumière, les reflets, la fixité, le mouvement, comparer les images et leurs variations. Kiyoshi Kurosawa fabrique son film comme un compositeur de musique classique. Merci à lui de nous rappeler que le cinéma peut aussi être un art.
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Tout se passe dans le cadre, il suffit de regarder attentivement, la lumière, les reflets, la fixité, le mouvement, comparer les images et leurs variations. Kiyoshi Kurosawa fabrique son film comme un compositeur de musique classique. Merci à lui de nous rappeler que le cinéma peut aussi être un art.
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Cette volonté d'estomper les détails dessert son film. Jusqu'à la fin, déconcertante.
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La pathologie du vétéran sert de prétexte à tourner un huis clos paranoïaque, au scénario elliptique qui entretient l’ambiguïté. Matthias Schoenaerts signe une composition à la fois intériorisée et viscérale (...)
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Tout, de l’armature narrative au choix de mise en scène porte le sceau d’Audiard (...) C’est néanmoins ce qui fait, paradoxalement, le sel du projet : voilà un film qui derrière son apparente originalité constitue un cas d’école d’académisme.
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Reléguée par la mise en scène à un simple élément de contexte, la question politique se dissout dans le corps musculeux et le beau visage fermé de Matthias Schoenaerts. Et avec elle, la promesse d’un film qui aurait pu être passionnant.
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Reléguée par la mise en scène à un simple élément de contexte, la question politique se dissout dans le corps musculeux et le beau visage fermé de Matthias Schoenaerts. Et avec elle, la promesse d’un film qui aurait pu être passionnant.
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Croulant sous des mystères inutiles, "Maryland" ne retrouve pas la portée d’"Augustine".
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Croulant sous des mystères inutiles, Maryland ne retrouve pas la portée d’Augustine.
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Cette volonté d'estomper les détails dessert son film. Jusqu'à la fin, déconcertante.
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Winocour échoue totalement à construire la tension, confine son film au factuel sans pour autant en faire un film physique d’action, la faute à un scénario très sommaire et recyclé et une sous-écriture des personnages.
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Alice Winocour revendique aujourd'hui avoir voulu s'essayer au film d'action viril pour prouver que le genre n'était pas dévolu aux hommes. Noble cible. Hélas, ratée. Car le résultat sans relief porté par un couple de stars fantomatique tendrait plutôt à démontrer l'inverse.
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Alice Winocour revendique aujourd'hui avoir voulu s'essayer au film d'action viril pour prouver que le genre n'était pas dévolu aux hommes. Noble cible. Hélas, ratée. Car le résultat sans relief porté par un couple de stars fantomatique tendrait plutôt à démontrer l'inverse.
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A défaut de style, la réalisatrice fait montre d’un savoir-filmer certain. Mais il se débat dans le vide.
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A défaut de style, la réalisatrice fait montre d’un savoir-filmer certain. Mais il se débat dans le vide.
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Esthétiquement daté, dépourvu d’action, traversé d’acteurs qui n’ont pas l’air de comprendre ce qu’ils font, on n’est quand même pas loin de l’accident industriel pur et simple.