Toutes les critiques de Maryland

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Dans "Augustine", Alice Winocour racontait le lien trouble qui unissait une patiente atteinte d’hystérie et le professeur Charcot, son sauveur mais aussi son bourreau. Il y a de cela dans "Maryland", où le personnage joué par Matthias Schoenaerts, un ancien soldat d’Afghanistan reconverti en garde du corps paranoïaque, incarne à lui seul tous les points de vue : celui du protecteur (de la belle épouse d’un homme d’affaires libanais), du prédateur, du détonateur et du fossoyeur. Captivée par l’acteur belge, encore une fois fascinant, la caméra fait corps avec lui, au risque de réduire le rôle de Diane Kruger à un faire-valoir décoratif. Un thriller mental efficace, à défaut d’être surprenant.

Les critiques de la Presse

  1. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Les tenants et les aboutissants du scénario demeurent troubles mais qu’importe. L’atmosphère vraiment oppressante et la composition nuancée de Matthias Schoenaerts en homme brisé suffisent à retenir l’attention.

  2. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Saisissant de charisme, Mathias Schoenaerts livre une composition physique au sens le plus fort du terme.

  3. Télérama
    par Bruno Icher

    "Maryland" est l'occasion de constater qu'Alice Winocour est une sacrée ­cinéaste de scènes d'action, spécialité très peu française.

  4. Télérama
    par Bruno Icher

     Maryland est l'occasion de constater qu'Alice Winocour est une sacrée ­cinéaste de scènes d'action, spécialité très peu française.

  5. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Tout se passe dans le cadre, il suffit de regarder attentivement, la lumière, les reflets, la fixité, le mouvement, comparer les images et leurs variations. Kiyoshi Kurosawa fabrique son film comme un compositeur de musique classique. Merci à lui de nous rappeler que le cinéma peut aussi être un art.

  6. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Tout se passe dans le cadre, il suffit de regarder attentivement, la lumière, les reflets, la fixité, le mouvement, comparer les images et leurs variations. Kiyoshi Kurosawa fabrique son film comme un compositeur de musique classique. Merci à lui de nous rappeler que le cinéma peut aussi être un art.

  7. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Cette volonté d'estomper les détails dessert son film. Jusqu'à la fin, déconcertante. 

  8. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    La pathologie du vétéran sert de prétexte à tourner un huis clos paranoïaque, au scénario elliptique qui entretient l’ambiguïté. Matthias Schoenaerts signe une composition à la fois intériorisée et viscérale (...)

  9. Critikat.com
    par Josué Morel

    Tout, de l’armature narrative au choix de mise en scène porte le sceau d’Audiard (...) C’est néanmoins ce qui fait, paradoxalement, le sel du projet : voilà un film qui derrière son apparente originalité constitue un cas d’école d’académisme.

  10. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Reléguée par la mise en scène à un simple élément de contexte, la question politique se dissout dans le corps musculeux et le beau visage fermé de Matthias Schoenaerts. Et avec elle, la promesse d’un film qui aurait pu être passionnant.

  11. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Reléguée par la mise en scène à un simple élément de contexte, la question politique se dissout dans le corps musculeux et le beau visage fermé de Matthias Schoenaerts. Et avec elle, la promesse d’un film qui aurait pu être passionnant.

  12. Critikat.com
    par Quentin Le Goff

    Croulant sous des mystères inutiles, "Maryland" ne retrouve pas la portée d’"Augustine".

  13. Critikat.com
    par Quentin Le Goff

    Croulant sous des mystères inutiles, Maryland ne retrouve pas la portée d’Augustine. 

  14. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Cette volonté d'estomper les détails dessert son film. Jusqu'à la fin, déconcertante.

  15. CinémaTeaser
    par Emannuelle Spadacenta

    Winocour échoue totalement à construire la tension, confine son film au factuel sans pour autant en faire un film physique d’action, la faute à un scénario très sommaire et recyclé et une sous-écriture des personnages.

  16. Paris Match
    par Karelle Fitoussi

    Alice Winocour revendique aujourd'hui avoir voulu s'essayer au film d'action viril pour prouver que le genre n'était pas dévolu aux hommes. Noble cible. Hélas, ratée. Car le résultat sans relief porté par un couple de stars fantomatique tendrait plutôt à démontrer l'inverse.

  17. Paris Match
    par Karelle Fitoussi

    Alice Winocour revendique aujourd'hui avoir voulu s'essayer au film d'action viril pour prouver que le genre n'était pas dévolu aux hommes. Noble cible. Hélas, ratée. Car le résultat sans relief porté par un couple de stars fantomatique tendrait plutôt à démontrer l'inverse.

  18. Nouvel Obs
    par La rédaction de Nouvel Obs

    A défaut de style, la réalisatrice fait montre d’un savoir-filmer certain. Mais il se débat dans le vide.

  19. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    A défaut de style, la réalisatrice fait montre d’un savoir-filmer certain. Mais il se débat dans le vide.

  20. Libération
    par Didier Péron

    Esthétiquement daté, dépourvu d’action, traversé d’acteurs qui n’ont pas l’air de comprendre ce qu’ils font, on n’est quand même pas loin de l’accident industriel pur et simple.