-
Après s’être taillé une réputation d’excellente chef monteuse, notamment sur Eternal Sunshine of the Spotless Mind
de Michel Gondry, la réalisatrice islandaise signe ici une comédie rudimentaire tournée en sept jours, avec des dialogues improvisés et un scénario qui oscille entre Mariages ! de Valérie Guignabodet et Festen de Thomas Vinterberg (en raté), film qu’elle a par ailleurs monté... À sauver : une grand-mère drôle malgré elle et une BO dans la lignée des compositions de Goran Bregovic pour Kusturica. Elles permettront peut-être qu’on n’oublie pas le film sitôt la projection finie.
Toutes les critiques de Mariage à l'islandaise
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La réalisatrice joue malicieusement de la propension sadique du spectateur à rire du malheur des autres. Si la comédie grinçante peine un peu au démarrage, difficile de résister, ensuite, au gag récurrent de l'église introuvable et au numéro d'Ingvar E. Sigurdsson (le héros du polar Jar City) en prêtre fan de foot.
-
Rrien n'empêchera le spectateur de se faire sa propre opinon, en dépit de la préconisation affichée par cet article. (...) Tout cela, tourné façon Dogme, ressemble à une version grotesque du Festen de Thomas Vinterberg, et se révèle à la longue d'une épuisante lourdeur.