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Une expérience de cinéma singulière où il faut s'abandonner aux volutes de la bande-son (...) Si du temps est nécessaire pour comprendre les motivations des personnages, (...) le couple formé par Vincent Lindon et Chiara Mastroianni électrise la pellicule.
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Claire Denis filme comme personne ces personnages à la dérive qui se cherchent eux-mêmes. Un mouvement de caméra, des plans qui se télescopent, une image, un regard, un corps. Claire Denis traque l'émotion derrière la réalité des choses et souvent la trouve.
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Le spectateur est plus captivé par la beauté hierarchique des images, la sobriété inquiétante de Chiara Mastroianni, que par l'histoire qu'il saisit par bribes. Un film magnétique.
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Totalement désenchanté mais d'une limpidité formelle éclatante, "Les Salauds" déstabilise et fascine à la fois.
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Le scénario plonge en eaux troubles et parfois si nauséabondes que l’écœurement, lui aussi peut menacer.
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Les Salauds se perd même parfois dans ses propres méandres. Cependant, en dépit de son cœur malade, le projet est enveloppé d’un mystère qui emporte le morceau sur les intentions.
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Au cœur de ce film noir et pulsionnel, qui fouille les mystères du désir féminin, chemine ainsi une idée pour le moins subversive : et si, au fond, la jouissance n’était possible que dans l’impureté, le scandale ? S’il fallait souffrir d’aimer un salaud pour être pleinement comblée ?
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Claire Denis signe une intrigue policière à l’univers singulier. Bien qu’un peu bâclé, le film trouve toute sa hauteur à l’orée de la puissance de ses acteurs.
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Les Salauds est un film déplaisant et âpre qui explore les recoins les plus sombres de la condition humaine avec, pour guide, un misérable vengeur (...) on peut aller voir Les Salauds. Mais, attention : c'est un film antipathique.
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Malgré un scénario filandreux, Vincent Lindon et Chiara Mastroianni tirent leur épingle du jeu.
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Une construction aussi fascinante qu’hermétique, obéissant à une logique de rêve, trouble et violent (…) Pourtant, après s’être débattue pendant tout le film dans ces eaux marécageuses, Claire Denis se noie dans la séquence finale, complètement superflue.
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L’enchevêtrement curieusement plat des péripéties ne serait que secondaire. Après tout, les plus grands romans noirs sont parfois incompréhensibles. Pour passer outre, il aurait fallu que le film raconte autre chose, au moins formellement, qu’un polar conventionnel un peu égaré.
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Un démarrage aussi captivant qu’intriguant avant de se perdre dans des circonvolutions scénaristiques et formelles.
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Par sa construction, « les Salauds » semble courir plusieurs lièvres à la fois et dans ce film le spectateur peut se retrouver assez vite très désemparé.
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Un polar énigmatique qui vise l'épure, mais aux turpitudes et à la gravité un peu trop emphatiques pour captiver.
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un scénario inutilement tarabiscoté (...) une machine qui tourne à vide, par des personnages inconsistants et par une volonté de stigmatiser la perversion qui fait long feu.
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C’est un film totalement décousu, et quasi incompréhensible, que nous présente Claire Denis. Les scènes, sans cohérence les unes avec les autres, s’enchaînent dans une mise
en scène hachée. Les personnages, à peine esquissés, n’ont aucune profondeur. On passe notre tour.