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La famille et tout ce qu'elle implique de mémoire collective, de lieux d'attache, d'espoirs partagés, d'envies de s'en affranchir sans s'en couper... Voilà le centre de ce premier film discret et classique, deux qualificatifs qui ne sont en rien des critiques. Le film tricote avec justesse ces thèmes liés au poids de la judéité, à l'âge qui vient, à la fidélité à soi-même et à ses racines, à la responsabilité que l'on a envers ses proches, à la solidarité, à l'amour sous formes diverses, etc. La mise en scène fait la part belle à des personnages dessinés avec tendresse jusque dans leurs errements et leurs erreurs.
Toutes les critiques de Les Murs Porteurs
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec une maîtrise impressionnante, Cyril Gelblat s'appuie sur la symbolique des lieux pour aborder les thèmes de l'identité et de la transmission. A travers la chronique d'une famille juive cherchant les murs porteurs de sa reconstruction, il évoque sans pathos l'importance du devoir de mémoire. Avec une caméra caressante, il entrelace délicatement les destins de quatre générations de femmes. Des scènes charnelles montrent les corps qui se transforment. Des séquences pleines de tendresse suggèrent le renforcement des liens. Confrontés à leurs peurs et à leurs désirs, les personnages sont interprétés par des acteurs en état de grâce.
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Après « Le grand alibi » et « Affaire de famille », « Les murs porteurs » est le troisième film 2008 de Miou Miou. Fine et touchante, la comédienne incarne Judith, la cinquantaine pas très glorieuse, pas de mec, plus d’enfants, et une mère dont elle devient la mère. Elle fait passer avec beaucoup de finesse et de légèreté les passages douloureux de la vie d’une femme, sans oublier d’en rire. Autour d’un appartement, lieu fondateur, lieu de mémoire, le premier long métrage de Cyril Gelblat s’attache aux liens familiaux, la paternité, la maternité, et peint l’effritement d’un « mur porteur », la mère, et ses conséquences. Avec beaucoup de sensibilité, et sans dramatisation, il observe les regards qui changent les uns sur les autres et donne une très chaleureuse leçon de vie.
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Les murs porteurs sont l'un de ces films fragiles qui laissent des impressions durables. Forme et fond s'accordent au sujet: pas de mouvements de caméra spectaculaires ni de jeu d'acteurs flamboyant, mais une patiente attention au quotidien que constitue l'univers amputé de souvenirs de Frida.