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Dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Moyen-Orient, quelques amis attendent une vie meilleure. Ces "chebabs" en stand-by existentiel refusent de tourner en rond comme les oiseaux au-dessus de leur tête. Tourné clandestinement en Syrie juste avant la révolution, ce documentaire brosse leur portrait sous la forme d’un huis clos dans un immeuble. Désespéré et poignant.
Toutes les critiques de Les Chebabs de Yarmouk
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le documentaire d’Axel Salvatori-Sinz rend justice à l’humanisme universel de ces quelques jeunes déterminés dans leur soif de vie et pour qui l’exil restera malheureusement la seule issue possible.
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Dans ce documentaire tourné avant la guerre, Axel Salvatori-Sinz ne montre pas de jeunes résistants préoccupés par la lutte contre l'occupant israélien. Il filme des jeunes gens au carrefour de leur vie, qui échafaudent des plans pour repousser l'échéance du service militaire, pour s'ouvrir au monde en général, au cinéma et au théâtre en particulier
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Dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, près de Damas, des jeunes gens discutent poésie, cinéma et service militaire. Filmés en 2009, à quelques mois des bombardements, de l’exode et de la famine, ils font de ce documentaire un jeu de portraits croisés mélancoliques où la tristesse et l’angoisse gardent, étrangement, une certaine douceur.
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Les chebabs ne peuvent obtenir d’asile, faute de nationalité. Ils s’entêtent à déjouer le sort dans des labyrinthes de clandestinité à l’instar du cinéaste durant ses tournages. Les textes qu’ils ont rédigés de leurs mains participent à l’écriture du film et donnent corps à notre empathie.