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Si, dans la famille talentueuse de l’animation française, Jean-François Laguionie, avec ses 72 ans, fait figure de patriarche, sa fougue est toujours intacte. Impossible de ne pas voir dans la fracture sociale décrite dans ce Tableau une indignation farouche contre les discours sécuritaires qui fleurissent en cette période préélectorale. À l’art officiel et ses règles de bienséance prônant l’immobilisme et le repli sur soi, Laguionie préfère l’art sauvage. Utilisant les toiles comme un terrain d’aventures, Le Tableau invite les plus jeunes à penser au-delà de la représentation pure et simple. Rien que pour cela, la découverte de cette merveille s’avère indispensable.
Toutes les critiques de Le tableau
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'oeuvre la plus ambitieuse et poétique du cinéaste d'animation Jean-françois Laguionie.
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Ce conte magique offre une bonne occasion de se faire une toile la veille des vacances de Noël. Il y a du génie et la passion dans ce tableau.
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Le spectacle de ces images animées selon des lois qui ne sont pas celles du marché de la troisième dimension est si rafraîchissant, si satisfaisant, que l'on pardonnera au Tableau d'être un film imparfait.
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Un bijou d'animation, étincelant de mille splendides idées créatrices.
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À partir du scénario finement ciselé d'Anik Le Ray, Jean-françois Laguionie nous enchante à ce spectacle coloré et vivant.
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Le cinéaste reprend et amplifie ici la dénonciation du racisme, des inégalités sociales. Quant à l'enquête sur le mystérieux peintre qui ne cesse de se dérober, elle captive (...).
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Un tableau abrite la lutte entre les Toupins (personnages achevés par le peintre), les Pafinis (imparfaits) et les Reufs (simples coups de crayon). C’est le point de départ d’une aventure initiatique et esthétique, et le fil conducteur de cet enthousiasmant film d’animation. Le dernier film de Jean-François Laguionie est un spectacle complet, d’abord pour l’intelligence de son scénario, tricotant autour de l’art de la peinture une intrigue aux rebondissements multiples. Ensuite, pour la beauté de son dessin et sa palette de couleurs, entre hommage aux grands maîtres (Matisse, Gaudí…) et inventivité débridée. Et enfin pour sa mise en scène, entièrement au service du ravissement et d’une large gamme d’émotions.