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Réalisateur de comédies reposant sur des concepts plus ou moins foireux comme « reconquérir une ex le temps d’un voyage en avion » (Amour & turbulences) ou « comment séduire le gossebo du lycée quand on est grosse » (Tamara), Alexandre Castagnetti s’est encore une fois surpassé. Dans La Colle, il plonge le héros, un jeune type collé au lycée un samedi, dans une boucle temporelle interminable au cours de laquelle il revit les mêmes moments auprès de la jolie Leila et de quelques cancres. Tout ça parce que le génie d’une application a exaucé son vœu… Cet Un jour sans fin en milieu scolaire fonctionne selon le même principe que son illustre aîné : Benjamin verra la malédiction s’arrêter et l’amour triompher lorsqu’il aura compris le sens de la vie. Bébête et potache comme il faut, La Colle vise un public bien précis qui en aura pour son argent. Si, au moins, ça lui donnait envie de revoir Un jour sans fin…