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Rebaptisé La Danse du serpent depuis sa présentation à la Semaine de la critique (sous le titre moins engageant de Cendre noire), ce premier long costaricien nous entraîne sur les pas de Selva, 13 ans, orpheline, qui vit avec son grand-père et l’amie de celui-ci. La disparition inexpliquée de cette dernière, conjuguée à la faiblesse grandissante de l’aïeul, va amener Selva à s’interroger sur « l’après ». Les scènes initiatiques et ésotériques se mêlent de façon maladroite dans ce film-collage scolaire, qui semble étudié pour répondre aux canons du cinéma d’auteur défendu par les festivals internationaux. Une pointe de panthéisme par-ci, un soupçon de chamanisme par-là, quelques tubes pop pour jurer et vous obtenez... de la poudre aux yeux. Attention, ça peut faire illusion !