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Ici, comme dans la meilleure tradition du genre, l'enquête ne révèle pas tant le coupable que les motivations intimes et les failles identitaires des protagonistes: fils de père inconnu, Guillaume Canet, pour en récupérer les cendres, doit affronter l'héritage des crimes et magouilles auxquels son paternel a été mêlé. Bien plus que la vérité au sens policier du terme, c'est la vérité intime d'un héros fragile qui est le vrai sujet du récit et la clef de cette histoire.
Toutes les critiques de La Clef
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Plus que l'enquête à tiroirsn c'est l'atmosphère vénéneuse et les fêlures intimes qui intriguent puis happent sans retour.
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Construit à partir de flash-back, ce thriller psychologique foisonne en bagarres, coups de feu... qu'une caméra à l'épaule rend des plus étourdissants. De l'action, il y en a ! Du suspense, aussi ! Mais à part ça...
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Après Le concile de pierre, film à côté de la plaque en forme de sortie de route, Guillaume Nicloux renoue avec son genre de prédilection: le thriller existentiel où la moindre lumière de chandelle passe pour du plein soleil tant l'atmosphère est sombre. Dans la lignée des excellents et crépusculaires Cette femme-là et Une affaire privée, le cinéaste clôt une sortie de trilogie avec La clef, polar énervé entre chiens et loups qui n'est pas sans faire penser à Série noire d'Alain Corneau.
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Un fils - comme le souligne l'affiche du film - doit-il payer pour les crimes de son père ? A cette question qui aurait inspiré Ingmar Bergman, Guillaume Nicloux (Le Poulpe, Une affaire privée, Le Concile de pierre...) répond, dans le style qu'on lui connaît, par un thriller délibérément glauque et franchouillard, qui allie la monstruosité du comportement humain à l'humour noir qui la constate, le naturalisme plombé de la banlieue pavillonnaire à l'exotisme pluvieux du restaurant d'autoroute.
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(...) le film souffre de ses multiples coups de force scénaristiques et déçoit d'autant plus qu'il touche à un sujet intéressant, autour de la paternité compliquée. Comment être père si l'on est le fils d'une crapule ? La réponse de Nicloux est un peu rapide : en devenant un héros.