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Ce n’est un secret pour personne : Harold Ramis, légende du rire US (a-t-on fait mieux qu’Un jour sans fin ?), a perdu son « mojo » depuis des lustres. L’An 1..., comédie préhystérico-biblique (sous-genre casse-gueule par excellence), ne va pas redorer son blason. À part une première demi-heure franchement fun sur le quotidien ridicule de ces Cro-Magnons où les vannes fusent comme dans les meilleures productions Apatow (dont le nom est au générique), le film rend vite les gourdins. On y erre alors pendant une bonne heure, à la recherche de la moindre occasion de rire d’un spectacle où les gags scatos paresseux et le manque d’inspiration se disputent notre ennui. Jack Black et Michael Cera ont beau se démener généreusement, cette (pré)histoire drôle tombe à plat.
Toutes les critiques de L'an 1 : des débuts difficiles
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ici l'alchimie qui fait la magie des meilleures comédies fait un peu défaut. Privé par trop de logistique (scénario, décors, figurants, etc.) de la spontanéité caractéristique de la touche Apatow, le film ne maintient pas non plus sur la durée la sophistication comique de ses premières minutes. Un peu comme, récemment, Tonnerre sous les tropiques, de Ben Stiller, il fait penser à un gâteau un peu trop riche et fade à la fois, heureusement truffé de pépites croustillantes.
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L'an 1 profite des prestations loufoques de Jack Black, de la décontraction naturelle de Michael Cera, de bons mots d'auteurs, d'une réalisation assez solide et de parodies originales. (...) Tout ne se joue pas en finesse dans ce monde de brutes, mais le résultats est assez jouissif pour passer 90 minutes dans une salle obscure en plein été. Cela s'appelle ne pas bronzer intelligent, et c'est beaucoup plus amusant et moins risqué que les brûlures du soleil.
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Hélas, trois fois hélas ! le duo déçoit dans son numéro de Laurel et Hardy en peau d'aurochs. (...) La faute à un scénario trop sage - public familial oblige -, dont l'humour caca-prout lasse. Quelques savoureux anachronismes font des deux "chasseurs-cueilleurs" des contemporains d'Abraham et Isaac, de Caïn et Abel, mais toutes ces rencontres tournent court.
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Une poignée de bons gags, une troupe au poil - Jack Black et Michael Cera font la paire - et pas mal de déjà-vu moyennement bidonnant : on a connu Harold Ramis (Un jour sans fin) un peu mieux inspiré.