L'Illusionniste

Hasard ou air du temps, deux films sur la magie nous arrivent coup sur coup. Malheureusement, L’illusionniste souffre de la comparaison avec Le prestige. Retenons donc ce qui fait son originalité : une histoire de vengeance amoureuse, rehaussée (si on veut) d’une légère touche de sympathie anarchiste. (…) La Vienne de la fin du XIXème siècle est joliment reconstituée à Prague, et les acteurs portent tous très bien le costume, mais on a du mal à se passionner pour cette pièce montée un peu vide.

Abracadabrant. A-t-on inventé ce mot pour définir ce film ? Hormis la très belle reconstitution d’une époque plus que d’une ville, que faut-il retenir ici ? Sans doute pas la prestation d’Edward Norton aussi expressif qu’une planche de contreplaqué durant tout le film. Ni l’intrigue absolument surréaliste dont le dénouement est remarquablement cousu de fil blanc. Les adeptes de prestidigitation seront accablés par les tours mis en scène et les adeptes de cinéma pas la structure ultra classique de l’ensemble. Des volontaires ?