Date de sortie 2 juillet 2014
Durée 109 mn
Réalisé par Ken Loach
Avec Barry Ward , Simone Kirby , Jim Norton
Scénariste(s) Ken Loach, Paul Laverty
Distributeur Le Pacte
Année de production 2014
Pays de production Grande-Bretagne, IRLANDE, France
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

1932 - Après un exil de 10 ans aux Etats-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s'occuper de la ferme familiale. L'Irlande qu'il retrouve, une dizaine d'années après la guerre civile, s'est dotée d'un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l'Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le "Hall", un foyer de jeunesse gratuit et ouvert à tous où l'on se retrouve pour danser, étudier ou discuter. Le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes n'est pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.

Toutes les séances de Jimmy's Hall

Critiques de Jimmy's Hall

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Du dernier film de Ken Loach (depuis, il a cependant laissé planer le doute sur son éventuelle retraite), on attendait peut-être trop, à savoir un sursaut après les décevants Looking for Eric, Route Irish et le mineur La Part des anges. Cousin de Land and Freedom et du Vent se lève, avec lesquels il forme une sorte de trilogie révolutionnaire, Jimmy’s Hall ne possède toutefois ni l’idéalisme lyrique du premier, ni la sécheresse bouleversante du second. Le réalisateur anglais y dénonce le paternalisme clérical à travers la figure – écrasante – du père Sheridan, véritable « héros » du film, à côté duquel Jimmy Gralton, personnage dégraissé à l’extrême, fait figure d’enfant de choeur. Malgré son centre de gravité bancal, le film parvient tout de même à susciter l’émotion, au détour d’une séquence de danse pendant laquelle le temps semble s’arrêter ou lors d’un plan final chargé de symboles.

Casting de Jimmy's Hall

Jim Norton
le père Sheridan