Titre original Ich war zuhause, aber...
Date de sortie 5 janvier 2022
Durée 105 mn
Réalisé par Angela Schanelec
Avec Maren Eggert , Jakob Lassalle , Franz Rogowski
Scénariste(s) Angela Schanelec
Distributeur Shellac
Année de production 2019
Pays de production Allemagne, Serbie
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Un garçon a disparu et réapparaît, son nom est Phillip. Dans les jours qui suivent, Astrid, sa mère, est en proie à des émotions de plus en plus incontrôlables. Phillip, quant à lui, reste silencieux, sauf lorsqu’il répète avec ses camarades de classe Hamlet, l’histoire d’un jeune homme qui comme lui a perdu son père…

Toutes les séances de J'étais à la maison, mais...

Critiques de J'étais à la maison, mais...

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Figure de la nouvelle Nouvelle Vague allemande, Angela Shanelec (Marseille, Orly…) est adepte d’un cinéma cérébral exigeant qui fait régulièrement se pâmer les festivals. Primé à Berlin, J’étais à la maison mais… n’échappe pas à la règle. Il y est question d’un deuil compliqué. Celui de la mort de son père pour un fils qui, quand le film débute, revient sans un mot d’explication auprès de sa mère désarmée après une semaine de de fugue. On sent à chaque instant la peur de la cinéaste de verser dans le chantage émotionnel. Sa mise en scène très maîtrisée est faite de tableaux successifs qui traduisent, par leur aspect dévitalisé, l’immense solitude des personnages dans l’espace. Mais cette rigidité finit par étouffer. Et, quand dans la dernière droite, le film entend tendre vers plus de chaleur, il est trop tard. Son artificialité explose plein écran, rendant impossible ce grand écart.