Toutes les critiques de Intolérance

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Avec Intolerance, ambitieux tryptique où notre monde est confronté à l'invasion des Zogs, Mullroy signe son oeuvre la plus accessible et la plus lisible. La plus drôle aussi. Le deuxième volet parodie ainsi carrément la série Les envahisseurs, avec un héros seul à savoir qu'"ils" sont parmi nous... Morale de l'histoire? Mullroy place l'artiste, intègre et radical, au-dessus de tout, spécialement des professionnels de la communication. De l'autopromotion en somme.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Jérémie Couston

    Tout en parodiant les films de science-fiction paranoïaques des années 50, Intolérance met au jour le plus cru, et en les inversant, les nombreux tabous liés à la sexualité (identité et pratiques confondues). Et s’en prend sans ménagement à la vieille suprématie du phallus dans notre monde occidental.Le dessin de Phil Mulloy est en parfaite adéquation avec son propos iconoclaste : un noir et blanc charbonneux émaillé de taches rouge sang, un trait dépouillé, sans fioriture. Inutile de préciser que ce dessin animé furieux est vivement déconseillé aux enfants.

  2. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Une heure de bonheur noir, de philosophie nihiliste et de parodie carnassière, c'est ce que promet Intolérance, programme de trois courts métrages d'animation de l'Anglais Phil Mulloy, à déconseiller aux âmes sensibles et aux jeunes enfants, mais à recommander à tous les autres. (...) U ne heure de bonheur noir, de philosophie nihiliste et de parodie carnassière, c'est ce que promet Intolérance, programme de trois courts métrages d'animation de l'Anglais Phil Mulloy, à déconseiller aux âmes sensibles et aux jeunes enfants, mais à recommander à tous les autres.

  3. Pariscope
    par Virginie Gaucher

    « Intolerance », tryptique de trois films d’animation, est signé du réalisateur encore peu connu en France, Phil Mulloy. Une fable corrosive qui rassemble les thèmes chers à l’auteur : la religion, l’état, la dictature, le sexe et les tabous. Sur la trame d’un film de science-fiction, il peint avec violence et humour noir une humanité qui se déchire et s’extermine (le dernier épisode s’intitule « la solution finale »), dénonce sa bêtise et donne une version pour le moins originale de la création du monde. Dans la lignée subversive d’un Bill Plympton, un auteur à découvrir.