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Cette pépite indépendante, intrinsèquement étrange, vaut autant pour son approche excentrique du film dans le film que pour le désir désespéré de son auteur de briser l’image lisse qu’Hollywood aimerait lui coller à la peau depuis le début de sa carrière et qu’il réfute inlassablement, avec les dix doigts des mains érigés contre le système dont il se joue, pour l’instant, avec un malin succès.
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Film dans le film dans le film, Interior. Leather Bar se dérobe à volonté, devient une œuvre à tiroirs. Le long d’une courte heure, il parvient ainsi à s’avérer ludique, plutôt digne d’intérêt, même s’il reste plutôt vain et quelque peu inabouti : pourquoi pas, après tout, quand on pense aux chances qu’a un film d’une heure avec sexe explicite de connaître la moindre diffusion ? Comme le dit James Franco : « aux bénéfices de l’expérience ».
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Passionnant documentaire sur ce tournage bizarre, entre gêne et enthousiasme...
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Mêlant un peu de fiction à beaucoup de makig-of, "Interior. Leather Bar." ne manque pas de charme et d'humour, mais ne va pas au bout de son projet.
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Le vrai sujet, qui n'est absolument pas traité, est de savoir si elles existent et, pour cela, il aurait fallu s'entretenir avec Friedkin voire Pacino. Cela aurait donné lieu à un documentaire troublant quitte à fureter vers le documenteur. Au lieu de ça, on a droit à une démonstration besogneuse du bon vieux cliché outrecuidant de la star hollywoodienne s'encanaillant au cinéma, prenant des risques au péril de sa carrière. Soupir...
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(...) un docublabla politiquement correct où Franco pose à l’hétéro politiquement correct préoccupé par l’homophobie.
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un docublabla politiquement correct où Franco pose à l’hétéro politiquement correct préoccupé par l’homophobie. A part les quelques plans où de vrais gays en cuir qui se tripotent dans une back-room reconstituée en studio, on ne voit pas le rapport avec le film de Friedkin.
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Tentative fumeuse de reconstituer les scènes coupées, et aujourd'hui introuvables, de Cruising, film maudit de William Friedkin sur l'infiltration d'un milieu SM par un policier. Aux commandes, James Franco et Travis Mathews se font plaisir, au risque de déplaire à leurs spectateurs.
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James Franco et Travis Mathews décident de mettre en scène ces images manquantes avec l’aide d’acteurs homos ou hétéros, et notamment Val Lauren ("Sal"), censé reprendre le rôle de Pacino qui, comme son entourage, éprouve quelques réserves sur le projet. Impossible même d’essayer de comprendre les intentions des deux auteurs : la scène pornographique est courte, les explications de Franco sur la sacro-sainte liberté de l’art, fumeuses, et le film, terriblement bâclé.
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Ce film censé être la reconstitution d’une séquence censurée de Cruising, polar gay-cuir de William Friedkin, n’est en fait qu’un making of longuet du tournage en studio de quelques minutes de danse et de sexe dans une boîte homo.
Interior. Leather Bar (Docu-fiction)