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Harris Milstead a toujours rêvé de devenir célèbre. Il y est arrivé par des chemins détournés grâce à sa rencontre avec John Waters, un voisin marginal comme lui, qui a fait de lui la star d’une série
de films satiriques extrêmes et hilarants. La dévotion de Divine pour son art a atteint un sommet le jour historique où, pour les besoins de Pink Flamingos (1972), il a mangé face caméra une déjection canine. Admirateur de longue date, le documentariste Jeffrey Schwarz s’est impliqué personnellement en recueillant des images d’archives inédites ainsi que les confidences et les commentaires des principaux témoins du parcours de la star. Sans surprise, le meilleur vient de l’évocation de la collaboration de Divine avec John Waters, à hurler de rire. Il y a aussi de l’émotion, notamment lorsque la mère de Milstead évoque les retrouvailles avec son fils, des années après l’avoir renié en apprenant son homosexualité.
Toutes les critiques de I am Divine (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une déclaration d’amour à l’égérie trash des années 70/80, le travesti Divine, personnalité exubérante qui fascine par son comportement outrancier. Le culte est obligatoire !
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Un culte de la provoc et une liberté sexuelle portés aux nues par ce personnage underground hors norme, sujet de ce documentaire à l’image de la fascinante drag-queen de Baltimore : excessif, attachant et jubilatoire.
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C’est un documentaire réglementaire, à l’américaine, avec son chapelet de témoignages face caméra et d’images d’archives. La réalisation n’a rien de savant mais le sujet, lui, a tant de relief et de drôlerie en la personne de Harris Glenn Milstead, qu’on en ressort léger, conquis.
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Le documentaire de Jeffrey Schwartz est poignant, car si Harris Glenn Milstead, alias Divine, assume à 100% son alter ego, il n'en fut pas moins embarrassant et un atout paradoxal.
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I Am Divine nous montre un homme qui se bat contre les conventions sociales de l'apparence, de la beauté, telle une addiction face à la médiatisation, au succès, aux projecteurs. Une porte s'est ouverte aux futurs marginaux qui marqueront inévitablement l'histoire de par leurs originalités.
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I Am Divine se regarde avec un vrai plaisir et nous donne la nostalgie d’une époque où le cinéma issu de la contre-culture était encore capable de créer de vraies figures révolutionnaires.
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Documentaire vibrant et enlevé sur le plus trash des divas queer, créée par John Waters.
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Le sujet est énorme, le documentaire riquiqui. Mais Divine crève l'écran.
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Jeffrey Schwarz signe un biopic documentaire sympathique, bien qu'un peu sage et manquant d'envergure.
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La double vie de Divine, entre trash et strass, frénésie et mélancolie.
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Avec une admiration sincère, le documentariste Jeffrey Schwarz revient sur le parcours de la diva monstrueuse de Baltimore, ayant irradié des films sublimes et atroces (Mondo Trasho, Pink Flamingos, Female Trouble). Son hommage est aussi schizo que Divine, hilarant lorsqu'il revient sur la relation que John Waters entretenait avec sa créature, vraiment émouvant lorsqu'il évoque le rapport mère-fils ou ravive le souvenir de nos antihéros freaks de la contre-culture (...)
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Dans ce documentaire, Jeffrey Schwarz s'en tient à un classicisme formel mécanique, qui ne rend pas justice à l'exubérance créative du chanteur et acteur drag-queen des années 1970-80.
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Ce documentaire de Jeffrey Schwartz ("The Celluloid Closet") rend hommage à Divine à travers les témoignages de ses amis et de ses parents. C’est étonnant : comment un type qui pesait 150 kilos a-t-il pu devenir une dragqueen de renom ? Réponse : parce qu’il en rêvait. Preuve que tout est possible, même l’improbable.
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Dans cet émouvant portrait, Divine semble nous dire à l’instar de John Merrick, le personnage d'« Elephant Man » : « Je suis un être humain ! »
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Un réalisateur fan passe ici en revue sa carrière étonnante, sans approfondir le portrait, malheureusement.