Toutes les critiques de Hold-Up

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    "Hold-up", comme son titre l'indique, est un film de casse. Un genre de haute et palpitante précision qui a fourni au cinéma quelques sommets de virtuosité. (...) En se tenant aussi résolument éloigné de la psychologie et du romanesque, "Hold- up" nous livre, à son échelle, une séduisante théorie du chaos.

  2. Télérama
    par Jérémie Couston

    Pur exercice de style, ce polar évoque le braquage le plus célèbre de Norvège, à Stavanger, le 5 avril 2004. Le cinéaste choisit de filmer l'action en temps réel, de la façon la plus neutre possible et avec des acteurs amateurs. C'est là qu'on se rend compte qu'un braquage, filmé dans la durée, sans ellipse, en alternant simplement les points de vue (braqueurs, employés, policiers, passants) n'a rien de ciné­génique. Antispectaculaire, donc — dix minutes pour briser une vitre blindée —, le film pourra apparaître fascinant en raison même de son atonie. Une expérience à la Andy Warhol, en quelque sorte.

  3. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Un polar nordique d'une efficacité redoutable. (...) Dépenser 10 euros pour ce spectacle palpitant n'a rien d'un hold-up.

  4. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Inattendu car cela joue sur le registre de Heat mais c’est pensé et mis en scène façon cinéma d’auteur. Et puis quand le film renvoi dos à dos les braqueurs et le policiers pour leur amateurisme force 10, on est clairement dans quelque chose de radicalement différent pour en devenir captivant.

  5. Paris Match
    par Alain Spira

    Si le déroulement du casse et ses protagonistes ressemblent à ceux de la plupart des polars, sa réalisation sans aucune fioriture romanesque et son scénario écrit avec une précision de dessinateur industriel en font un film d'action original et captivant.

  6. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Reconstitution minutieuse du plus gros casse norvégien, Hold up étonne par son traitement réaliste d’un fait divers peu glorieux. Dommage que la réalisation succombe parfois à des tics visuels inutiles.

  7. par Sylvestre Picard

En voulant raconter l’histoire vraie DISTRIBUTION DAMNED. de la prétendue plus grosse attaque à main armée de l’histoire de la Norvège (un flic tué et sept millions d’euros envolés dans la nature), le réalisateur d’Insomnia (1998) use d’une mise en scène hyper ramenarde : ralentis travaillés mais gratuits, photo grise et léchée, longs plans-séquences ennuyeux, multiplication des points de vue. Tiraillé entre réalisme et spectaculaire, Hold-up ne parvient pas à choisir son camp. Erik Skjoldbjærg n’insuffle aucune énergie et tire à blanc.

  • Critikat.com
    par Olivia Cooper-Hadjian

    Les faits réels, plutôt que d'inspirer le film, lui tiennent lieu de seule et unique substance.

  • Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    un scénario au manque indéniable de matière dramatique et une mise en scène faussement réaliste (tressautante caméra à l’épaule) à laquelle manquent à la fois tension et point de vue.