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La réalisatrice n’en finit pas de filmer son quotidien et sa famille. Dans Demain et encore demain (1998), journal intime, elle questionnait sa vie de femme, de mère, de citoyenne et c’était magnifique. Avec des éclipses, des ellipses, elle enregistre au fil des ans les enfants qui grandissent, les parents qui vieillissent, la mort qui s’immisce. Ici, le privé, un peu trop personnel et éclaté, ne se partage pas toujours. Mais le thème, universel, et les images, poignantes, réveillent chez nous souvenirs, craintes et sensations.
Toutes les critiques de Grandir
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Grandir, c'est devenir plus grand, s'élever. Dominique Cabrera l'a bien compris en posant son regard bienveillant de cinéaste sur sa famille, cette famille qu'elle n'a cessé de scruter pendant dix longues années. Au final, un documentaire qui prend le temps d'aimer, avec douceur et patience.
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Un bouleversant et poignant condensé de la condition humaine.
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Dominique Cabrera s’impose ici comme le chaînon manquant entre Agnès Varda et Alain Cavalier en filmant sa famille durant une décennie. Une œuvre inégale, mais toujours touchante par la proximité qu’arrive à instaurer la réalisatrice.
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La cinéaste sait saisir l'intime comme personne. Cependant, ce film reste un ensemble de moments réels juxtaposés, certains plus saisissants que d'autres, comme la recherche des origines de sa mère. Familière de l'exercice de l'autobiographie filmée, Cabrera avait d'avantage convaincu avec Demain et encore demain, son journal intime filmé.
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Pendant dix ans, Dominique Cabrera a filmé ses proches lors de réunions de famille d'une universelle banalité. Mais les blessures et les fantômes finissent toujours par surgir. Et avec eux le principe vital de ce film fragile : fixer les jours heureux avant qu'il ne soit trop tard.
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Un troisième long-métrage pour le cinéaste polonais Andrzej Jakimowski en forme d'expérience sensorielle, qui confirme sa sensibilité et son pouvoir d'attraction. On regrettera son scénario en demi-teinte et sa douce innocence.
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Si l'on comprend la valeur thérapeutique , à l'échelle intime, que la réalisatrice a pu accorder à sa caméra, la raison pour laquelle elle a voulu nous faire partager jusqu'à l'image du cadavre de son père dans son cercueil reste un mystère.