Favelas

Lorsqu’un ado des favelas trouve un portefeuille appartenant à un dissident politique, il ne se doute pas qu’il va être plongé dans une sombre affaire de corruption. Avec cette adaptation du livre d’Andy Mulligan, "Trash", Stephen Daldry nous immerge dans un Brésil aux couleurs chatoyantes et à la misère cinégénique qui n’est pas sans rappeler l’Inde vue par Danny Boyle dans "Slumdog Millionaire". Le résultat est un thriller assez scolaire qui finit néanmoins par captiver grâce au charme de ses jeunes héros et à la nécessité de leur quête.

Avec le trio attachant de jeunes acteurs, les spectateurs vont se lancer dans une chasse au trésor des plus haletantes.

Une jolie aventure truffée de rebondissements et qui dégage une formidable énergie. Une histoire de survie résolument optimiste. Sur fond de violences policières, de corruption politique et de pauvreté crasse pour les populations les plus faibles, il s'en dégage, à défaut d'espoir, une vraie bouffée d'oxygène.

Un thriller politique pour préados, avec de longues courses-poursuites et de souriants moments d’amitié partagée.

Un film qui dégage une énergie contagieuse, à l'image de son fascinant trio d'interprètes. On a plaisir à les voir forcer leur destin jusqu'à l'affrontement final. Malgré son happy end, ce trépidant conte moderne réussit la soudure entre film d'aventure et thriller politique.

L’action est haletante, sans réelle baisse de tension. Ce qui manque néanmoins, c’est peut-être la touche documentaire, un réalisme prégnant (...) Un film relativement enthousiasmant, mais pas forcément le cinéma obstiné et sombre que l’on aurait aimé trouver.

Les adultes sont assez falots et finalement dispensables. La musique, beaucoup trop présente, tend à alourdir au lieu d’appuyer les effets. Mais le jeune public, auquel ce thriller juvénile est destiné, ne sera peut-être pas trop sensible à ces quelques lourdeurs de forme, et devrait passer un très bon moment.

Malgré une absence de réalisme et une intrigue conventionnelle, ce jeu de pistes fondamentalement positif, mené par des gamins débrouillards, ne manque pas de rythme.

Fable morale, Favelas est une belle réussite soutenue par trois jeunes acteurs énergiques menés par Rickson Tevez dans le rôle de Rafa.

C'est plus efficace qu'impressionnant, écrit par Richard Curtis ("Love Actually"), joué à la perfection par des enfants du cru, dirigés par le compétent Stephen Daldry ("Billy Elliot"), et produit, entre autres, par Fernando Meirelles, réalisateur de "La Cité de Dieu". Ce n'est sûrement pas un hasard.

Comme tous les contes, "Favelas" ne cherche ni le réalisme ni la plausibilité, et c'est précisément ce qui fait sa fraîcheur. Tout repose sur la sincérité du jeune trio d'acteurs issus des communautés locales, qui, faute de parler anglais et de pouvoir lire le script, a improvisé la plupart des scènes.

Le film confond simplicité proverbiale des enjeux et réduction de ceux-ci à des clichés creux. Il ne tire rien qui puisse déranger la pensée politique du spectateur. (...) Les efforts de Daldry pour ajouter du sens à cette entreprise de flatterie de clichés n’arrangent rien. Le poids de son académisme s’est toujours trahi par le montage, démonstratif jusqu’à la boursouflure.

Un "Slumdog Millionaire" brésilien aussi rocambolesque que naïf. (...) On se croirait dans un épisode du "Club des Cinq". L'homme a du savoir-faire et réussit quelques courses-poursuites mais perd en route ses personnages secondaires qui manquent de vie.