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Par leurs incompréhensions mutuelles et le bilinguisme du film s’exprime la faille culturelle entre immigrés de première et de deuxième génération : comment aider ses enfants en effet, lorsqu’on ne maîtrise par leur langue ? Souad, qui a honte du métier de sa mère (« un torchon »), peine à trouver un modèle de réussite auquel s’identifier. Quant à Nesrine, elle a dépassé depuis longtemps le champ de connaissances de Fatima. Pour une oreille non avertie, francophone ou non, ses cours de médecine ressemblent a du charabia, à des mantras au sein desquels se niche parfois un sens caché : « Le cœur est l’organe qui se forme en premier ». De cœur, c’est certain, le film de Faucon ne manque pas.La bienveillance irradie chaque plan de son triple portrait de femme. Elle se diffuse entre les personnages tel un antidote à la fatigue, « par vases communicants » (pour reprendre l’expression d’un médecin, surpris de voir la mère aussi éprouvée que sa fille par le stress des examens), en faisant de chaque situation difficile l’occasion d’une amélioration, d’un geste généreux, ou juste d’un regard attentif accordé à l’autre (celui, magnifique de tendresse, de Nesrine devant son amoureux, auquel répond plus tard celui, peiné mais tout aussi beau, d’un dragueur éconduit par l’indomptable Souad). Autant de petits miracles humains qui adviennent ici avec naturel et simplicité, se nourrissent de manière organique, au service de ce film subtil et poignant.
Toutes les critiques de Fatima
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pas une scène de trop, pas un plan de trop, pas un mot de trop si bien que l’apparent précis sociologique se transforme sous nos yeux en un petit miracle de cinéma qui serre la gorge.
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Intelligent, sensible, digne et sans apitoiement, "Fatima" ouvre les yeux en 1h19 sur une réalité qui nous entoure et que nous voyions pas.
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"Fatima" est une oeuvre d'une grande intelligence, d'une belle lucidité et d'une humanité revigorante.
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Fatima est une oeuvre d'une grande intelligence, d'une belle lucidité et d'une humanité revigorante.
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Il y a quelque chose de fondamentalement pur dans ce cinéma-là. Une pureté qui ne trompe pas son monde et permet de tutoyer la grâce. Un grand film en somme.
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Il y a quelque chose de fondamentalement pur dans ce cinéma-là. Une pureté qui ne trompe pas son monde et permet de tutoyer la grâce. Un grand film en somme.
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Jamais le cinéma de Philippe Faucon n'avait été aussi lumineux. Un hymne à l'intégration, par l'auteur de La désintégration.
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Jamais le cinéma de Philippe Faucon n'avait été aussi lumineux. Un hymne à l'intégration, par l'auteur de La désintégration.
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Dans une France de plus en plus asphyxiante, "Fatima" est une vraie bouffée d’oxygène.
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Dans une France de plus en plus asphyxiante, Fatima est une vraie bouffée d’oxygène.
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Beau et émouvant.
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Beau et émouvant.
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(...) un portrait de femme bouleversant et résolument optimiste.
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(...) un portrait de femme bouleversant et résolument optimiste.
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On pourrait légitimement craindre une certaine sécheresse narrative, voire une platitude des faits ou des situations mais c’est sur ce point que se révèle la généreuse beauté du regard de Faucon.
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On pourrait légitimement craindre une certaine sécheresse narrative, voire une platitude des faits ou des situations mais c’est sur ce point que se révèle la généreuse beauté du regard de Faucon.
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Un hymne aux héroïnes invisibles porté par l'humour et la sincérité d'un trio de comédiennes exceptionnelles.
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Un hymne aux héroïnes invisibles porté par l'humour et la sincérité d'un trio de comédiennes exceptionnelles.
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Le regard apaisé de Faucon sur des thématiques trop souvent propices à des débats aussi violents que stériles fait un bien fou. Par son absence de toute caricature.
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Comme à son excellente habitude, Philippe Faucon signe de beaux portraits (...)
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Comme à son excellente habitude, Philippe Faucon signe de beaux portraits (...)
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Sans s’abandonner à l’ornière du drame de banlieue au féminin, ce septième film inspiré est une réussite feutrée et pleine d’allant.
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Inspiré du journal de Fatima Elayoubi, femme de ménage marocaine émigrée en France, interprétée avec une sensibilité et une délicatesse bouleversantes par Soria Zeroual, femme de ménage de son état elle aussi, ce mélo social scintille d’un éclat aussi discret qu’intense. Comme un joli petit diamant.
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Sans cesse, minute après minute, le film est émouvant et stimulant.
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Sans cesse, minute après minute, le film est émouvant et stimulant.
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Du beau visage las de Soria Zeroual, superbe interprète de Fatima, émanent une délicatesse, une humanité qui illuminent le film. Philippe Faucon a rarement filmé ses personnages avec une telle douceur. Une telle admiration...
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Du beau visage las de Soria Zeroual, superbe interprète de Fatima, émanent une délicatesse, une humanité qui illuminent le film. Philippe Faucon a rarement filmé ses personnages avec une telle douceur. Une telle admiration...
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Faucon raconte et filme simple, et cette simplicité laisse entrevoir l'émotion d'un pays qui espère encore. Ça fait du bien.
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Faucon raconte et filme simple, et cette simplicité laisse entrevoir l'émotion d'un pays qui espère encore. Ça fait du bien.
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La grande force du film de Philippe Faucon est de s’affranchir progressivement des lieux communs grâce à la subtilité de son écriture et la justesse de l’interprétation des trois comédiennes - toutes magnifiques.
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La grande force du film de Philippe Faucon est de s’affranchir progressivement des lieux communs grâce à la subtilité de son écriture et la justesse de l’interprétation des trois comédiennes - toutes magnifiques.
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Soria Zeroual (Fatima), Zita Hanrot (Nesrine) et Kenza Noah Aïche (Souad) sont toutes les trois inoubliables.
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Soria Zeroual (Fatima), Zita Hanrot (Nesrine) et Kenza Noah Aïche (Souad) sont toutes les trois inoubliables.
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À la fois épuré dans sa mise en scène mais riche en émotions et saveurs, ce film touche par sa pudeur, la justesse de ses dialogues et la qualité de ses interprètes.
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À la fois épuré dans sa mise en scène mais riche en émotions et saveurs, ce film touche par sa pudeur, la justesse de ses dialogues et la qualité de ses interprètes.
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Zita Henrot (Nesrine) et Kenza Noah Aïche (Souad), deux jeunes actrices en devenir, complètent la distribution équilibrée de ce film, aux scènes parfois un peu trop étirées, à l’énergie intermittente, sur les limites et les réussites de l’intégration.
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Zita Henrot (Nesrine) et Kenza Noah Aïche (Souad), deux jeunes actrices en devenir, complètent la distribution équilibrée de ce film, aux scènes parfois un peu trop étirées, à l’énergie intermittente, sur les limites et les réussites de l’intégration.