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Le récit sonde les turbulences de l'amour avec un trio d'éphèbes joliment sculptés, mais dont la personalité flottante génère une certaine frustation. Pourtant, en signant cette oeuvre aussi narcissique qu'esthétiquement étourndissante, Julian Hernandez s'impose comme un nouvel auteur mexicain très singulier.
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De temps en temps, le spectateur est tiré de sa torpeur par un plan qui a réussi à prendre vie. Entre-temps, on a tout loisir de se poser la question suivante : si l'on remplaçait Gerardo ou Jonas par Lola ou Merce, ce film très chaste et parfois mièvre serait-il encore interdit aux moins de 12 ans ? Non que ceux-ci y trouveraient plus d'intérêt que leurs aînés.