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On ne pourra pas reprocher à Joseph Gordon-Levitt d’avoir été frileux pour son passage derrière la caméra. Celui que l’on sait touche-à-tout n’hésite pas à se lancer dans une comédie sexuelle débridée
sur l’influence du fantasme dans nos vies. Usant à plein régime des stéréotypes de la masculinité et de la féminité qu’il tend à dénoncer, ce long métrage laisse au départ un peu perplexe. Difficile de savoir si ce Shame façon MTV tient de l’art ou du cochon. Pourtant, à mesure que l’acteur sauve son personnage du démon qui l’habite, le film gagne en douceur et en élégance. Si le clivage final rejouant le énième dilemme entre la maman et la putain est un peu trop convenu et schématique, il y a dans ce film inclassable une véritable envie de cinéma et un sens assez réjouissant de la comédie pour adultes.
Toutes les critiques de Don Jon
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Original, sincère et surprenant, un bijou.
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Car la confrontation de ces deux êtres abreuvés de stéréotypes, mutuellement coupables de se "chosifier", fonctionne à merveille, à la fois match érotique et duel tragi-comique. La présence de Johansson, magistrale en poupée transmutée par les clichés, y est pour beaucoup.
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Un film qui est à 80% incisif et composé de futilités drôles, les 20% restant représentent ce qu’on reçoit lorsqu’on persuade Julianne Moore de jouer dans un film, la dimension qu’il prend n’est plus la même.
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Sa première réalisation est donc étrange, au risque que le spectateur n’ait que peu de prise sur le propos : la comédie romantique qui sous-tend le film est assez convenue ; la comédie dramatique qui constitue son cœur – on est davantage dans le récit initiatique que dans des aventures sentimentales – est brillante. D’autant qu’elle est parsemée de vrais moments d’humour, révélant une grande tendresse et une jolie malice chez le néo- metteur en scène.
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On regrette que « Don Jon » ne dure pas plus longtemps.
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Le film a une analyse affûtée sur le mal que l’on peut faire à quelqu’un lorsqu’on ne le considère pas.
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Le scénariste-réalisateur Joseph Gordon-Levitt a choisi un drôle de sujet, l’attraction entre les hommes, son enquête est menée avec une candeur désarmante.
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Un film n’a rarement été aussi cru et franc pour exposer le thème de la sexualité masculine.
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Une comédie audacieuse, un peu hot, plutôt réussie, malgré quelques clichés.
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Ce film est extrêmement efficace, il arrive en 90 minutes à nous faire rire, nous investir et même à nous briser le cœur.
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Parfait raccourci d'un type qui cesse de se regarder le nombril pour s'ouvrir et recevoir quelque chose en retour.
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Une dissertation explosive sur le plaisir et les limites de la masturbation.
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Une première réalisation nerveuse et surtout réussie pour Joseph Gordon-Levitt.
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Cette vision moderne de Dom Juan, écrite, réalisée et interprétée par Joseph Gordon-Levitt, chamboule la comédie romantique.
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Un long métrage inventif, original et énergique qui aborde frontalement son sujet sans oublier les sentiments.
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Bien écrit, rythmé, percutant, plus fin qu’il n’y paraît, cette comédie décapante pourrait connaître le même succès que Ted.
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C'est assez drôle, et malgré le thème, cinématographiquement correct.
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Joseph Gordon-Levitt a quelques bonnes idées et pas mal d'humour. Mais la première demi-heure est trop agressive, et le scénario, tantôt très cru, tantôt tout sucre, s'avère un peu branlant.
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Les personnages du film de Gordon-Levitt sont vrais, « Don Jon » est une romance convaincante, authentique, drôle et moderne.
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Ces bonnes intentions sont un rien mises à mal par la technique de réalisation de Gordon-Levitt, pas dénuée de défauts.
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L’attrait de Don Jon tient aussi et surtout à la performance de ses acteurs (...) drôle de conclusion pour ce premier film malin et sexy.
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Il n’empêche, cette "rom com " bourrée d’énergie et plus profonde qu’elle en a l’air est un (petit) coup de maître.
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Une idée pas très originale, mais Gordon-Levitt nous l’expose avec enthousiasme et style.
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Un Shame à la sauce rom'com et au charme fou.
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Face au pétillant comédien aux faux airs de Robert De Niro, qui roule des mécaniques, Scarlett Johansson est irrésistible en bimbo aussi agaçante que sexy
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Plus il avance et plus le film devient à l’eau de rose.
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Le comédien Joseph Gordon-Levitt réalise un premier film prometteur, mais qui pèche parfois un peu trop par les coups de mou de son scénario.
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Parfait en néo-beauf confit dans un onanisme régressif, Gordon-Levitt s’en tient pourtant à une plate mise en accusation de ces affres masturbatoires.
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Qu’il se croit malin avec sa fausse comédie romantique réflexive, à peine plus rusée que la moyenne.
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A la frénésie des gestes et du montage, il oppose un statisme du corps et de la caméra ; à la description technique, un commentaire intime mais sans portée et qui ne fait que, là encore, compenser la paresse de son travail figuratif. De fait, jamais le film ne parvient à s'élever à la hauteur de ces ambitions.
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Gordon-Levitt trouve en effet – à tort – très intelligent de filmer cette routine en une série de boucles répétitives de scènes (...), reproduisant même les positions de caméra et les musiques. Tout le film devient alors une affaire de montage de répétition (...). En tout cas, si Gordon-Levitt devait persister comme réalisateur, on espère qu’il ne s’engage pas là dans un semblable cercle vicieux.
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Sa mise en scène a la grâce éléphantesque des mauvais cartoons. Et le scénario (de lui, hélas) réussit à être à la fois vulgaire et moralisateur...
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Vulgaire à souhait, il passe à côté de ce qui aurait pu être une charge réjouissante contre une Amérique aussi puritaine que narcissique et déculturée.
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On attendait donc quelque chose de "culotté". Mais ses réponses sont niaises et son esthétique bas de gamme.