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Des écoliers issus d’horizons divers organisent un spectacle de fin d’année évoquant leur découverte de la différence. Plus que pour sa valeur cinématographique, le film de Pascale Diez est remarquable dans sa démarche – remédier à l’absence de mixité sociale dans les écoles en provoquant une rencontre qui marquera durablement les enfants. Il en résulte un choc des cultures qui atteste que les préjugés n’ont pas d’âge mais qu’il est bien plus facile de s’en débarrasser à 8 ans.
Toutes les critiques de D'une école à l'autre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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S'il suffisait de faire se rencontrer ces deux univers pour créer une mixité sociale enrichissante ? C'est ce que se dit la réalisatrice, qui filme ces quarante-cinq loupiots réunis dans des ateliers artistiques. Des amitiés naissent, des timides jacassent, les différences s'amenuisent. Un pari d'une simplicité enfantine, joliment réussi.
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Le documentaire met au jour les disparités socioculturelles et la difficultés de communication entre les élèves. Militant pour une mixité plus grande, Pascale Diez se révèle habile à recueillir, lors d'entretiens particuliers, la paroles des premiers concernés.
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Un documentaire sur le mélange bourgeois et banlieusard de deux classes de CM 1, une mixité rêvée pour un documentaire rassurant.
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La réalisatrice Pascale Diez, qui milite depuis des années pour la mixité sociale dans les écoles, suit leurs réactions et leur évolution au fil des répétitions. Les préjugés tombent peu à peu, les élèves travaillent mieux, le dialogue s’installe. Et la paix. Mieux qu’un bel exercice de pédagogie, une leçon de civisme.
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Pascale Diez, active dans le milieu scolaire, sait de quoi elle parle. Intervenant dans des classes de l’école primaire au lycée, elle fait le constat de l’écart croissant de niveau au sein d’une même classe d’âge, entre, pour le dire vite, les écoles « de quartier » et les écoles « de centre ville ». Avec D’une école à l’autre, elle fait un film d’une action pédagogique au long court, consistant à forcer à la mixité sociale (en mélangeant pendant un an deux classes de CM1 de deux quartiers parisiens) et à stimuler les enfants par une intense pratique artistique. Si l’engagement pédagogique paraît pertinent, le résultat cinématographique n’est pas concluant et le discours tenu pose question.
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Joli documentaire de Pascale Diez sur une (trop rare) expérience de mélange entre écoles de riches et de moins riches.
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Pascale Diez démontre les vertus de la mixité sociale. Des mots d'oiseau aux amitiés naissantes, les enfants évoluent jusqu'à vaincre, grâce à l'art, leurs préjugés et leur timidité. De quoi inspirer parents et élus.
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Un documentaire qui préfère l'élan de l'action à l'amertume du constat.
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Un documentaire qui plaide pour la mixité sociale et les initiatives artistiques en milieu scolaire : on applaudit les intentions plus que le film, qui échoue à capter et communiquer l'énergie du groupe auquel il se consacre.