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En suivant le loi critique des espèces filmiques, par contre, Création passe directement aux oubliettes de l'évolution.
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L'ambition du réalisateur Jon Amiel était de mettre en correspondance le drame que traverse le scientifique et l'établissement des prémisses de la théorie de l'évolution. La perte d'un enfant fait vaciller la raison du grand homme tout en l'exaltant assez pour qu'il franchisse le pas qui mène à l'immortalité.
Ce processus forcément artificiel est mis en scène comme un film d'horreur des années 1980, avec force effets optiques, et même un fantôme, dont on se demande quelle place il tient dans l'échelle de l'évolution.
Dévoilé au Festival de Toronto en 2009, Creation sort aujourd'hui semi-clandestinement. On peut aller voir ce film lent et pesant pour se donner une idée du rythme auquel s'écoulent les âges géologiques.