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Une jeune femme qui découvre que sa meilleure amie vient d’entamer une liaison, sans le savoir, de son ex. Une jeune mère qui reprend ses études et tombe sous le charme d’un professeur- auteur à succès qui, en repoussant ses avances, provoque en elle une infinie douleur. Une méprise qui permet à deux femmes de se réconcilier avec un être perdu. Trois histoires indépendantes mais liées par un thème commun : le sentiment amoureux et les dédales qu’il emprunte entre passé et présent, au fil des hasards et des coïncidences, pour devenir le fil conducteur – parfois euphorisant, parfois douloureux - de nos vies. Dans cette oeuvre primée à Berlin en 2021 avant que Drive my car ne l’impose définitivement sur la scène internationale, Ryūsuke Hamaguchi s’essaye à un genre nouveau. Lui, l’habitué des récits au long cours (5h17 pour Senses, 3h pour Drive my car) s’aventure sur le terrain du film court comme l’enchaînement de trois nouvelles. Mais sans ne rien perdre de tout ce qui fait la puissance tranquille et le charme envoûtant de son cinéma : l’infinie délicatesse de sa réalisation, son goût des longs dialogues d’une poésie infinie et des personnages féminins passionnants de complexité. Comme le titre l’indique, il y a du Rohmer dans ces Contes là et par ricochet du Hang Sang Soo mais ces influences- là sont autant assumées et digérées par un cinéaste qui n’a pas son pareil pour explorer l’âme humaine et ses méandres dans un geste d’une fluidité et d’une pureté fascinantes.
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- Contes du hasard et autres fantaisies
Contes du hasard et autres fantaisies
Première
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