Comment Tuer son Boss 2

"Comment tuer son boss 2" a abandonné l'universalité du film précédent mais a gardé la même volonté de bien faire.

Bateman n'a jamais été aussi drôle que dans ce film. Les piques qu'il lance rebondissent sur un Jason Sudeikis lourdaud.

"Comment tuer son boss 2" est cruel et de mauvais goût. Sans oublier grossier et vulgaire. Mais ce n'est pas une mauvaise chose cette fois-ci.

Ce n'est pas vraiment consacré aux patrons et au monde de l'entreprise. La seule règle suivie par ce film semble être celle du sequel : il met les même personnages dans des situations vaguement familières qui font de moins en moins d'effets. Ils auraient juste dû appeler ce film 2.

Même dans ses pires moments, cette suite plaira aux fans du premier film car Bateman, Sudeikis et Day sont, il faut bien le reconnaître, souvent très drôles ensemble.

Dans ce second volet, Sean Anders va plus loin dans la satire sociale (le rêve américain grippé) et joue agréablement avec les codes du polar — voir ce kidnapping foireux par trois pieds nickelés

Nous avons droit, avec ce film, a un cafouillage duquel ne s'échappent que très peu de rires

Stupide et d'un mauvais goût incroyable.

Cette suite mal conçue du divertissant "Comment tuer son boss ?" est mesquine, insultante et vulgaire. Et si peu drôle que ça en devient embarrassant.

Ne vous y trompez pas, malgré quelques rires bien mérités, "Comment tuer son boss 2" n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de bon film ou de bonne comédie interdite aux mineurs.

C'est l'une de ces comédies brouillonnes où les personnages deviennent plus futés ou plus bêtes d'une scène à l'autre, selon les besoins du scénario.

Artificiel, vulgaire et quasiment jamais drôle, "Comment Tuer son Boss 2" souffre d'un trio de personnages et de dialogues complètement ratés. Reste son rythme pas déplaisant du tout et ses seconds rôles plutôt réussis.

Progressant sur le terrain de la grosse farce méta comme un hamster dans sa roue, "Comment tuer son boss 2" prétend se libérer des conventions à travers une débauche d’énergie confinant à l’hystérie quand, au fond, il ne fait que tendre mollement le bras pour réclamer sa perfusion d’humour bigardien et de séquences affreusement clippées.

C'est l'une des suites les plus bâclées et inutiles jamais faites à Hollywood. Ce film n'est pas plus obscène ou plus choquant que le premier opus. Mais il est infiniment plus stupide et moitié moins drôle.