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Jörg Widmer (Une vie cachée) à la lumière, Alexander Dinelaris Jr. (Birdman) au scénario, Paul Mescal (Aftersun) et Melissa Barrera (Scream VI) en têtes d’affiche et Dimitri Rassam (Les Trois mousquetaires) à la production. Benjamin Millepied a su s’entourer pour son passage à la réalisation et, au vu de l’inventivité de ses spectacles, on attendait énormément de son adaptation de l’opéra de Bizet, revu et corrigé à la sauce moderne: Carmen est ici une Mexicaine qui, rentrant illégalement aux Etats- Unis reçoit l’aide d’un ex- marine souffrant de stress traumatique pour échapper aux autorités. Ca rutile à tous les étages dans ce Thelma et Louise en mode Baz Luhrmann où Millepied peine à faire voir sa singularité. Les scènes de danse sont évidemment superbes mais flottant au milieu d’un récit mal équilibré, étouffé par un symbolisme permanent et des facilités d’écriture. Beaucoup de bruit, de couleurs et d’énergie pour pas grand-chose.