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Café Society, film lumineux et sensuel, est aussi une course vers l’abîme, zébrée d’éclairs de violence et de terreur, le plaisir et la peur unis par les liens indissolubles de la métaphysique selon Woody Allen.
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Il y a donc presque deux films dans cette jolie comédie romantique pleine de sel, de charme, de délicatesse.
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Woody Allen, en metteur en scène brillant, privilégie la spontanéité des comédiens. Attentif à leurs faits et gestes, il aime tourner avec peu de prises. Anticipant le résultat. Celui-ci est à la hauteur de ses espoirs. Convaincant.
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Une délicieuse romance entre fantaisie et mélancolie.
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(...) le ton n'est pas acerbe. Un peu ironique, oui. Mais rien de mordant. C'est dommage: on a connu le réalisateur plus pertinent. Certains dialogues frisent même le lieu commun
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Pour qui craignait, au regard de la tiédeur des dernières œuvres d’Allen, que pareil projet en costumes et décors grand style constitue une invitation au repli sur un exercice de nostalgie bibelotière, Café Societyse révèle, malgré ses accès de mollesses et de commentarisme, une très plaisante surprise, et sa variation la plus sensible depuis des années sur le motif du dépit amoureux.