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Bien souvent, ses films (du réalisateur, ndlr) ne tiennent hélas pas leurs promesses, faute de script et de personnages consistants. Beur sur la ville corrige un peu le tir avec, pour commencer, un casting affûté mêlant vétérans de la comédie (Jugnot, Balasko, Giraud) et nouveaux talents, emmenés par Booder (physique de cartoon que n’auraient pas renié Caro et Jeunet). Comme influencé par la présence d’anciens du Splendid, Bensalah se montre par ailleurs plus mordant dans la caricature, renvoyant dos à dos Blancs racistes et basanés branleurs. Tout ça ne vole pas très haut, mais ça vole quand même.
Toutes les critiques de Beur sur la ville
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(…) la caricature est trop lourde, titille de trop près le ridicule et la ringardise et, finalement, parasite assez vite le message.
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(...) il arrive même que l'on éclate de rire.
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Sur un ton hystérique, le nouveau film de Djamel Bensalah s’attaque (gentiment) aux préjugés de Paris contre la banlieue, en infiltrant la police avec son trio de comiques black-blanc-beur. Electrique et parfois surprenant.
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Une comédie du 'vivre ensemble' qui rappelle les vertus de la solitude.
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"Beur sur la ville" s’en tient au service minimum : gags poussifs, dialogues peu drôles, mécanique paresseuse. Le salut est donc à chercher du côté des filles : Sandrine Kiberlain, parfaite en inspectrice efficace, et Valérie Lemercier (caméo d’une minute) en commentatrice sportive enthousiaste et en burqa.